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(mise
à jour et début nettoyage liens morts 08/11/2015)

- Qui
a lancé l’« Initiative citoyenne piétons
& vélos à Buc » ?
- Pourquoi
une « Initiative » ?
- Quel
lien entre cette «
Initiative » et «
VeloBuc»
?
- Pourquoi
le nom de « VeloBuc»
?
- Quel
est l’esprit de cette Initiative citoyenne ?
- Pourquoi
un « Schéma directeur pour les circulations douces »
?
- Comment
pouvez-vous contribuer à l’initiative ?
- Pourquoi
aller à pied ou prendre le vélo à Buc au quotidien
?
- Pourquoi
est-ce que les Bucois prennent la voiture pour les petits trajets
?
- Comment
renforcer la sécurité pour les circulations douces ?
- Est-ce
que la bande cyclable sert à quelque chose ?
- Comment
pouvons-nous réduire les petits trajets en voiture à
Buc ?
- Est-ce
que Buc se prête à se déplacer à vélo
?
- Comment
relier le Haut-Buc et Buc-Village pour le vélo ?
- Comment
concrétiser les idées ?
- Comment
changer la mentalité du « tout voiture» ?
- Qu'est-ce
que la notion de «noyau
vital» ?
- Comment
rompre notre dépendance de la voiture
?
- Et
la voiture dans tout cela ?
- Pourquoi
s'arrêter au feu rouge en tant que cycliste?
- Pourquoi
l'actuel retour du vélo comme mode de déplacement quotidien?
- Pourquoi
le vélo en ville ?
- Mais
qui est "le cycliste" ?
- Le
vélo contre l'obésité ?
- "Mais
pourquoi est-ce qu'ils roulent sur le trottoir?"
- Qu'est-ce
qu'un espace civilisé ?
- Faut-il
des pistes cyclables pour relancer le vélo urbain ?
- Ces
cyclistes en infraction !... et les automobilistes ?
- Les
cyclistes doivent-ils respecter le Code de la route ?
- Les
automobilistes respectent-ils le Code de la route ?
- Ces
cyclistes qui ne respectent rien.....

1.
Qui a lancé l’« Initiative citoyenne piétons
& vélos
à Buc » ? haut de page
Début novembre 2004, les familles Baurès, Boudeele, Boutry,
Bruno, Chardot, de Champs, Desforges, Dézulier, Ellwanger, Gaulier,
Hippert, Klapproth, Mercier, Nadal, Pfleiderer, Ried, Catherine+Bertrand
Rousseau, Sacherer, Salen, Sammour, Trofimoff ont lancé cette
initiative. Les signataires sont des familles bucoises qui souhaitent
se déplacer davantage à pied et à vélo,
et faire la promotion de la circulation douce à Buc. Nous sommes
des usagers de la chaussée à la fois comme piétons,
cyclistes, automobilistes, motards, et utilisateurs des transports collectifs.
Nous aimons notre ville, ce qui nous motive. Voir aussi noyau
vital
2. Pourquoi une « Initiative » ?
haut de page
La municipalité de Buc a initié un grand travail de réflexion
et de mise en commun pour élaborer une Charte de l’environnement,
dès 1997. Quelques Bucois ont collaboré pour le volet
de la « Circulation », et le rapport final de 15 pages,
en date de 1998, mettaient en avant l’utilité et la faisabilité
d’un centre de Buc à zone 30 continu, protégeant
et encourageant la circulation douce.
L’Initiative souhaite insister sur l’importance de mettre
en œuvre des mesures concrètes pour réaliser l’esprit
de la Charte. La chaussée est un
espace à partager, mais souvent les utilisateurs
plus fragiles (piétons, vélos) ne sont pas suffisamment
respectés.
3. Quel lien entre cette « Initiative »
et « VeloBuc » ? haut de page
Pour mieux communiquer avec les Bucois, sous forme d’images, de
photos et de textes, nous avons créé en novembre 2004
le site VeloBuc, nom facile à retenir. VeloBuc, contairement
à ce que le nom laisse entendre, ne s’occupe pas exclusivement
des vélos (voir point 4.). VeloBuc a comme vocation de se consacrer
à toute la circulation douce : piétons, vélos et
transport en commun, à la fois sur Buc et vers les villes voisines.
Depuis
le 21 février 2005, l'initiative s'est constitutée en
association loi 1901 et a pris le nom de VeloBuc, association
pour
les piétons & les vélos à Buc (parution
dans le Journal Officiel du 26 mars 2005, page 1413, sous le numéro
2254). Les statuts ont été déposés à
la Préfecture et à la Mairie de Buc.
4.
Pourquoi le nom de « VeloBuc » ? haut
de page
Vélo : étymologiquement, le mot « vélo »
est l’abbréviation de « vélocipède »
et s’utilise comme un synonyme de bicyclette. La partie «
vélo » vient de « vêlôx, vêlocis
» qui signifie en latin « rapide, agile, adroit ».
Ainsi, VeloBuc a comme objectif d’œuvrer pour la « circulation
douce » qui rime souvent avec « déplacement rapide
» et « mouvement agile ».
5.
Quel est l’esprit de cette Initiative citoyenne ? haut
de page
L’Initiative a un caractère
privé, bénévole et sans couleur politique.
Elle vise à améliorer le cadre de la vie quotidienne des
Bucois, en s’appuyant sur les remarques, plaintes et suggestions
des utilisateurs bucois. C’est le mieux vivre à Buc au quotidien
qui nous importe.
L’Initiative respecte le choix démocratique des Bucois,
passé, présent et futur. De ce fait, notre contact direct
avec les élus est primordial. Les Contributions
pour un schéma directeur en circulation douce ont été
présentées aux élus le 10 décembre 2004
et elles sont publiquement accessibles sur notre site, en format doc
et pdf (60 pages).
Buc abrite une grande richesse intellectuelle et professionnelle de
par ses habitants. Notre idée est de mettre à profit toutes
les compétences sur Buc pour concrétiser des changements
réels en faveur de la circulation douce. Buc abrite aussi une
vie associative conviviale et respectueuse que nous souhaitons élargir
et transposer sur la chaussée à Buc.

6. Pourquoi un « schéma directeur
pour les circulations douces » ? haut
de page
Les Contributions pour
un schéma directeur en circulation douce constituent un document
qui analyse la situation présente à Buc, donne une orientation
et propose des aménagements concrets. C’est un document
indispensable pour avancer le projet de « circulation douce »
à Buc. Par les contributions à ce schéma, nous
souhaitons faire participer les tous les Bucois car nous sommes tous
des utilisateurs de la chaussée, et la circulation douce concernent
tout le monde
7.
Comment pouvez-vous contribuer à l’initiative ?
haut de page
Votre réaction sous forme d’idées, de critiques,
de commentaires, de suggestions, d’observations, de photos etc……
est vitale pour notre association. Aidez-nous à porter ces projets
en adhérant pour 5 € à
notre association. Nous contacter
Si vous le préférez, vous pouvez également directement
vous mettre en contact avec la Mairie, avec les élus, avec le
service technique etc. De notre côté, nous prônons
la transparence et le décloisonnement. Nous vous encourageons
à parler de notre association autour de vous, à communiquer
l'adresse du site par courriel à vos connaissances, à
soulever les questions dans les réunions publiques et avec les
parents d'élèves et les enseignants.Le débat sur
la circulation douce mérite
d'être large.

8. Pourquoi aller à pied ou prendre le
vélo à Buc au quotidien ? haut
de page
- pour
la rapidité des déplacements
-
pour l’exercice physique
-
pour se sentir libre
-
pour évacuer le stress matinal
- pour
éviter le casse-tête du stationnement
-
pour ne pas dégivrer sa voiture en hiver
-
pour décompresser le soir avant de retrouver sa famille
-
pour apprendre aux enfants comment circuler à vélo
- pour
profiter de la nature
-
pour économiser du carburant
- pour ménager
son porte-monnaie
- pour se préparer
à la journée de travail
- pour dégager
du temps à soi
- pour faire du
sport intégré au rythme quotidien
- pour
lutter contre l'obésité
- pour
contribuer à la convivialité dans la rue
-
pour réduire la circulation interne et les problèmes
de stationnement
-
pour diminuer la pollution et le bruit
-
pour contribuer à un cadre de vie plus villageois
- pour rencontrer
des gens et s'arrêter quand on veut, où on veut
-
pour protéger le noyau
vital de notre ville contre les dangers de la voiture
- pour contribuer
au maintien et au développement des commerces et services de
proximité
- pour émettre
moins de CO2 - notamment quand le moteur est froid et qu'une courte
distance ne permet pas de le réchauffer
- pour
se faire plaisir… ...
Inversement,
on pourrait se poser les questions suivantes :
Pourquoi prendre la voiture pour
des courtes distances ?
Pourquoi
bouger un véhicule de 800 kg pour déplacer 80
kg?
Pourquoi parcourir 2 km en faisant le tour des résidences
alors qu’à pied ou à vélo on parcourt quelques
centaines de mètres pour arriver à la même destination?
Pourquoi se déplacer en voiture pour des conduites d’enfants
alors qu’il faut chercher à se garer et faire le dernier
tronçon à pied quand même?
Pourquoi conduire les enfants en voiture alors qu'ils vont
être assis à l'école toute la journée et
qu'un bol d'air matin et soir ne leur ferait que du bien (et à
nous aussi) ?
Pourquoi leur éviter un exercice physique quotidien
alors qu'on parle de la surcharge pondérale comme d'un fléau
qui se répand?
9. Pourquoi est-ce que les Bucois prennent la voiture
pour les petits trajets ? haut de page
La circulation se fait avant tout en voiture, et cela pour les raisons
suivantes:
1-l'étendue de la commune de Buc
2-la particularité du relief de Buc
3-le souci de sécurité des gens qui se déplacent.
4-le trajet n'est pas assez agréable
5-on a perdu l'habitude de prendre le vélo
6-on n s'est jamais posé la question de changer d'habitude...
© Geluck
Etendue
de Buc
En effet, notre commue compte le centre village en fond de vallée
de la Bièvre, deux autres centres sur le plateau de Saclay et
une prolongation des habitats le long de la rue Blériot vers
Versailles, dépourvue de centre.
L'étendue de notre commune en chiffres depuis l'entrée
de Buc au Cerf-Volant
- jusqu'à la sortie de l'avenue Charles Quatremare en direction
de Guyancourt = 5,4 km
- jusqu'au stade Dufranne = 4,3 km
- jusqu'à la sortie de la zone industrielle en direction de Toussus-le-Noble
= 3,8 km
Entre RD938 via avenue Guynemer jusqu'à la fin de
l'avenue Quatremare = 1,8 km
Cela fait que les distances des conduites internes sont non négligeables,
selon le secteur où on habite et les destinations.
Relief
de Buc
De plus, le relief de notre commune comporte des dénivelés
importants entre Buc-Village et le Haut-Buc, et Buc Village et le Cerf-Volant
(entrée dans la ville de Versailles).
Sécurité
sur les rues de Buc
Une autre raison qui favorise le choix de la circulation automobile
est le manque de sécurité des moyens alternatifs de déplacement
(aller à pied ou à bicyclette) sur les rues de Buc. En
effet, pour l’instant nos conversations avec les utilisateurs le
confirment, le facteur sécurité arrête bien des
Bucois dans leur élan de se déplacer sans leur voiture
– la voiture est plus sûre, elle protège notre corps.
Et sécurité veut dire vitesse
adaptée ! Soit vraiment 50 km/h en agglomération,
et plutôt 30km/h dans les zones très fréquentées
(centre village, commerces, écoles etc.)
Or, contrairement à l’étendue et au relief qui sont
des données propres à notre commune et sur lesquels nous
n’avons pas d’emprise, nous pouvons agir sur la sécurité.
10. Comment renforcer la sécurité
pour les circulations douces ? haut de
page
Le plus grand danger est la vitesse des
véhicules motorisés. (voir apaiser
la vitesse). Pour renforcer la sécurité des piétons
& cyclistes, il y a deux volets d'actions: Les aménagements
de la chaussée: En utilisant le concept de la chaussée
à voie centrale banalisée (Kernfahrbahn) ; en déclarant
les trajets quotidiens dans le noyau
vital de Buc «
zone 30 » ou «zone
à vitesse apaisée »,
par des moyens matériels, des signalisations et marquages non
seulement clairs et visibles, mais sobres et pertinents. En marquant
des bandes cyclables. En ajoutant
des passage piétons. En contrôlant régulièrement
et rigoureusement la vitesse automobile. En dissuadant et pénalisant
les voitures qui transitent par Buc à des vitesses excessives.
Parallèlement
aux aménagements de la chaussée, nous pouvons, notamment
pour les vélos, prévoir un équipement qui
contribue à notre sécurité (freins, phares, écarteurs,
drapeau, casque, vêtements bien visibles, éléments
réfléchissants etc.) et à notre visibilité
(gilet autoréfléchissant, phares à pile qui fonctionnent
même lorsque le vélo est à l'arrêt) puisque
la plupart des accidents de cyclistes sont dus au fait que l'automobiliste
n'a pas vu le cycliste, ou l'a vu trop tard. Notamment nos enfants,
plus fragiles et moins réactifs, doivent être bien équipés.
Voir aussi notre rubrique sécurité.
11.
Est-ce que la bande cyclable sert à quelque chose ? haut
de page
La bande cyclable, contrairement à la piste cyclable séparée
de la chaussée, n'assure pas une protection absolue, mais elle
possède des avantages non négligeables :
- elle confère
un sentiment personnel de sécurité au cycliste
- elle signale
à l’automobiliste la présence (éventuelle)
d’un cycliste
- elle consacre
le cycliste comme co-utiliasateur de la chaussée
- elle morcelle
l’espace qui, de ce fait, n’est plus la propriété
de la seule voiture
Il
faut savoir qu’actuellement, des vélos circulent de toute
manière, mais avec des risques de ne pas être respectés
! Certaines rues à Buc sont étroites et des bandes cyclables
pourraient simplement être remplacées par des sigles vélo
au sol en guise de rappel : il y a des vélos qui circulent ici.
Sans bandes cyclables, le vélo n’est qu’un «
obstacle » pour la voiture ; grâce à la bande cyclable,
la cohabitation vélo - automobile est formalisée et matérialisée.
Le message est que la route est un espace partagée, co-utilisée,
dans son ensemble. « Vélos, vous avez le droit d’être
ici ; automobilistes, prenez vos précautions car vous serez peut-être
amenés à dépasser un cycliste. »
La bande donne ce message, elle est un élément indispensable
dans la stratégie favorisant la circulation douce dans notre
commune.
Une
autre façon d'encourager la mixité est l'aménagement
de zones 30 qui ne prévoient
pas de bandes cyclables puisque, par définition, toute la chaussée
est destinée à la parfaite co-utilisation.
12.
Comment pouvons-nous réduire les petits trajets en voiture à
Buc ? haut de page
Dès aujourd'hui, chacun de nous peut repenser son utilisation
de la voiture. Comment faire les petits trajets autrement? à
pied ou à vélo, selon un nouvel itinéraire? Comment
s'organiser avec les voisins pour l'accompagnement des enfants à
l'école à pied ou à vélo (voir le ramassage
scoalire à pied = pedibus
et le ramassage scolaire à vélo = velobus.
On peut faire les petites emplettes à pied (avec un caddy pour
ne pas porter les charges) et à vélo (moyennant sacs à
dos, paniers, sacoches, remorque-caddy etc., voir les suggestions faire
ses courses à pied et à
vélo; ou télécharger la fiche
( 88 ko en pdf) Transporter
ses achats à vélo).
Se
dire: il est possible d'aller à vélo ou à pied;
éduquer et encourager nos enfants à aller à vélo
ou à pied à l'école, aux loisirs, chez leurs amis
(tout en les équipant avec les éléments de base
pour leur sécurité);
vous organiser pour amener un groupe d’enfants à l’école
ou aux loisirs à vélo ou à pied. Communiquez vos
besoins à vos voisins, contactez-nous,
inscrivez-vous sur la liste de discussion
Le
Schéma directeur
circulation douce vise à réduire, autant que possible,
la circulation de transit, et à encourager les circulations douces
(piétons et cyclistes) à l'intérieur de Buc en
développant des chemins pietonniers et des pistes ou bandes cyclabes,
et en assurant la jonction avec les villes voisines ainsi qu'avec les
réseaux existants à Versailles et sur le Plateau de Saclay.
L'infrastructure doit se conjuguer avec notre bonne volonté de
faire autrement qu'en voiture.
Le
centre vital de Buc doit être déclaré "noyau
vital" et devrait être entièrement soit zone 30,
soit zone à vitesse apaisée (moins de 50km/h) comme cela
avait été proposé dans le rapport final pour la
Charte de l’environnement
en 1998 (paragraphe « C 2) Limiter la vitesse ». Une
vision d'ensemble est indispensable pour réaliser un tel projet.
Quelques aménagements ponctuels ne suffisent pas pour encourager
les déplacements piétons et cyclistes ni pour opérer
et favoriser un transfert modal vers la mobilité douce:l'expérience
de nombreuses villes françaises et étrangères montre,
en effet, qu'une stratégie globale à l'échelle
de notre commune est nécessaire. C'est pour cette raison que
les suggestions pour la circulation douce doivent s'inscrire dans un
cadre plus large d'aménagement urbain à Buc.
13.
Est-ce que Buc se prête à se déplacer à vélo
? haut de page
Buc a deux centres de vie :
(1) Buc-Village avec le flanc versaillais, la place du marché et
la place de la République, et
(2) le Haut-Buc ou Buc-Plateau, autour des écoles Louis-Clément,
Louis-Blériot, Collège MLK et Lycée FA, l’école
de musique, commerces etc.
Buc-Village, en fond de vallée, est propice au
vélo pour les petites distances vers les commerces, la Mairie,
l’Eglise et le Centre Culturel des Arcades. Il y a néanmoins
la côte en direction de Versailles, où le problème
se situe au niveau de la sécurité (rue
Louis Blériot). Une piste cyclable à la montée
est prévue dans le projet de 2005 du Conseil Général.
Voir les commentaires de VeloBuc à télécharger
en PDF (3 pages, 176 ko).
Haut-Buc ou Buc-Plateau se prêterait parfaitement
à la circulation douce, avec les résidences, les écoles,
le centre loisirs, les équipements sportifs, l’école
de musique, la maison des associations, les commerces, un hôtel
et deux restaurants qui forment ensemble un tissu social dense et continu.
Si les trajets étaient sécurisés, un certain nombre
de conduites en voiture pourraient être évitées.
La séparation des deux centres de vie est donnée par le
relief : un dénivelé de 50 mètres sépare le
niveau de la Bièvre et le Haut-Buc.
Le lien entre le Haut-Buc
et Buc-village peut se faire par
3 trajets :
- le
long des Arcades, sur la RD 938 (pente
aisée, mais trajet dangereux à cause des voitures et
camions; il serait bien de limiter cette rue à 50 km/h)
- par
la rue Louis Massotte
(avec le virage en épingle à cheveux)
- par
la butte aux vaches
(très raide, parfois boueux, mais sans danger en terme de "sécurité
routière" car fermée aux voitures ; on peut pousser
le vélo)
Le
seul trajet dissuasif pour les vélos est donc la MONTEE
(la descente étant agréable). Pour les cyclistes qui ne
se sentent pas en mesure de pédaler dans la montée, ils
ont la possibilité de pousser le vélo.
Mais la vie quotidienne de beaucoup de Bucois, surtout dans le Haut-Buc,
ne nécessite pas de quitter son quartier. On pédale donc
en toute tranquillité en milieu « plat ».
Par ailleurs, pour se faire une idée de la faisabilité
du vélo à Buc, n’hésitez pas à demander
à ceux qui le font déjà….
14. Comment relier le Haut-Buc et Buc-Village
pour le vélo ? haut de page
A part la butte aux vaches (entre la fin de la rue de l'égalité
et le chemin de la Geneste/centre équestre du Haut-Buc), les
deux autres itinéraires sont peu sécurisés. Pour
les rendre sécurisés, quelques aménagements sont
nécessaires:
-le long des Arcades, sur la RD 938 : utiliser les deux trottoirs pour
les transformer en pistes cyclables et en espace piéton (utilisation
mixte et séparée de la route, donc sécurisée)
dans la montée et dans la descente. Refaire ces deux trottoirs
au pied des Arcades pour utilisation double, piétons et cyclistes.
-sur la rue Louis Massotte, dessiner
une bande cyclable lors de sa prochaine réfection ( itinéraire
bis : éventuellement permettre aux cyclistes bucois qui montent
de couper par la résidence des « Hauts de Buc » où
la pente est nettement moins raide)
-butte aux vaches (très raide, mais sans danger car fermée
aux voitures ; on peut pousser le vélo), ajouter des bandes cyclables
sur la rue de l’égalité (accès cimetière,
tennis, gymnase).
15. Comment concrétiser
les idées ? haut de page
Nous sommes en contact avec la municipalité ; nous sommes motivés
; nos idées s’inscrivent dans des mouvements plus vastes
de réflexion sur la circulation douce dans toute la France ;
nous insistons sur l’urgence de mesures concrètes ; nous
comptons sur votre participation pour donner du poids à nos idées
afin de les inscrire au budget municipal de Buc pour 2005, avec un calendrier
précis pour les années à venir.
16.
Comment changer la mentalité du « tout-voiture» ?
haut de page
Bien des villes changent leur politique, et commencent à donner
la priorité au piéton et au cycliste, au détriment
de la voiture.
Nous sommes tous à tour de rôle piéton, cycliste,
automobiliste, utilisateur des transports en commun. Il s’agit
de choisir à bon escient son moyen de transport, selon les critères
de sécurité, rapidité, utilité, économie
etc. …
Pour l’instant, le facteur sécurité arrête
bien des Bucois dans leur élan de se déplacer sans leur
voiture – la voiture leur semble plus sûre, elle protège
notre corps et celui de nos enfants. Ce qu'on oublie, c'est que les
enfants décèdent bien plus souvent en voiture qu'à
pied ou à vélo. Et qu'en conduisant son enfant à
l'école en voiture, on le prive d'autres bénéfices
(exercice physique, contact avec les copains,
connaissance de son quartier, apprentissage de la signalisation routière
etc.)
Les
abords des établissements scolaires
patissent également d'un excès de voitures qui ecnombrent
le secteur et mettent en danger les écoliers et qui ne laissent
aucune marge de manoeuvre à des parents qui, exceptionnellement,
ont une contrainte ou une urgence d'amener ou de chercher leur enfant
à l'école. De bons exemples
d'aménagements existent pourtant.
Par
conséquent, les aménagements en faveur de la circulation
douce à Buc doivent permettre un choix réel entre voiture
et circulation douce. Pas un choix dicté par notre souci de sécurité
qui nous fait opter pour la voiture.
Par
ailleurs, la promotion de la circulation douce passe par l'information,
dans les réunions de quartier, dans les bulletins municipaux,
dans les écoles, dans le cadre associatif. C'est la faisabilité
de la circulation douce qui doit entrer dans notre mentalité:
c'est faisable, alors allons à pied, allons à vélo.
Un
autre aspect, non négligeable, est la réflexion sur le
tissu social de notre ville, et la convivialité d'antan à
recréer. Voir le thème Histoire et repères dans
le menu du site. Circuler à pied ou à vélo dans
le quartier est non seulement une façon de l'insérer dans
son cadre de vie, mais lui apprend à être autonome
pour les petits trajets.
17.
Qu'est-ce que la notion de «noyau vital»
? haut de page
Le réseau pour la circulation douce dans le « noyau
vital » du Haut-Buc, correspond au périmètre des
déplacements quotidiens : Château-école de Musique
+ commerces + trois complexes scolaires + supermarché + bibliothèque
+ sport, déplacements qui forment tout un réseau qui devrait
correspondre à une « zone à vitesse apaisée
», à créer et à aménager par la municipalité.
L'équivalent
peut être défini pour Buc-Village, le périmètre
autour de la Mairie, la liaison piétonne vers le Village, les
commerces; point noir: la rue Louis Blériot, à la fois
noyau vital, chemin des écoliers, et voie de transit. Permettre
et baliser des itinéraires vélos et piétons par
les rue du Haras, rue Alsace Lorraine et rue des Lavandières
serait améliorer la situation actuelle. Mettre des coussins
berlinois comme ralentisseurs; autoriser le double-sens
cyclable dans la rue des Lavandières permettant au cycliste
d'emprunter les sens uniques en sens inverse par rapport à la
voiture. Et protéger le trottoir depuis la place du Marché
vers les Arcades contre le stationnement abusif afin de le rendre confortable
pour rejoindre la place du marché et le sentier de la Bièvres
en direction de la place de la République, de l'école
du Pré-St Jean et du centre de loisirs.
Notre
réflexion sur la "circulation douce" se fait par conséquent
selon deux dynamiques:
1ère dynamique: les déplacements à pied
et à vélo et les "accompagnements d'enfants"
à l'intérieur de la ville de Buc, ainsi que les liaisons
avec les autres villes sous forme de réseau en circulation douce.
2e
dynamique: une réflexion en profondeur sur le "noyau
vital" de notre ville, qui est à protéger contre
les agressions et dangers de la circulation automobile. Ce noyau vital
est notre lieu de vie.
Dans
ces deux dynamiques, de nombreux Bucois peuvent se reconnaître,
car les déplacements et l’habitat forment ensemble la base
de la vie en société. Avoir une qualité de vie,
c'est aussi vivre dans des conditions de respect vis-a-vis des autres
et de convivialité avec les autres, précisément
mises en avant par les circulations douces.
Par
conséquent, promouvoir les circulations douces, qui vont de pair
avec la protection du noyau vital et un
apaisement général de la vitesse,
ce n'est pas UN projet parmi d'autres, c'est un
PROJET CENTRAL que doit mener à bien la ville
de Buc.

18.
Comment rompre notre dépendance de la voiture ? haut
de page
Les récentes rencontres du Groupement des Autorités Responsables
des Transports (GART) ont montré l'actualité de ce thème.
Près de 7 personnes sur 10, que ce soit parmi le grand public,
les maires ou les techniciens estiment en effet que la voiture a, en
ville, plus d'inconvénients que d'avantages.
Comment
donc échapper à l'asphyxie, à la thrombose, qui
guettent nos villes ? Car si nos concitoyens sont de plus en plus sensibles
aux nuisances de la voiture en ville, ils semblent aussi de plus en
plus nombreux à succomber au désir de la maison individuelle
avec jardin, par conséquent en zone périurbaine et donc
sans autre moyen de transport que… la voiture !
L'excellent
ouvrage de Vincent Kaufmann (avec Christophe Jemelin et Jean-Marie Guidez)
intitulé Automobile et modes de vie urbains : Quels degrés
de libertés ? analyse l'apparente contradiction entre ces
aspirations.
19.
Et la voiture dans tout cela? haut de page
Les activités de VeloBuc ne sont pas dirigées
contre la voiture, mais contre
les excès de vitesse et contre la priorité
systématiquement accordée à la voiture dans l'urbanisme.
Pour en savoir plus : "Bonnes pratiques pour des villes à
vivre : à pied, à vélo..." (avril 2000) publié
par le GART (travaux du groupe animé par Yan LE GAL avec le GART,
l'ADEME, le CERTU et EDF). Cet ouvrage vise à combattre non pas
l'automobile, mais l'excès d'automobile : excès de bruit,
excès de vitesse, excès d'occupation des trottoirs et
des espaces publics, excès d'occupation de voiries, excès
d'incivilités.
La
voiture utilisée à bon escient garde son utilité,
et certaines personnes en dépendent (PMR).
Par ailleurs, il y a des automobilistes très courtois, et des
voitures
citoyennes
L'idée
de VeloBuc est d'aller vers une cohabitation
pacifique piéton - vélo - bus - voiture
- moto etc., selon la devise "Une voirie pour tous" (Hubert
Peigné, rapport
juin 2005)
Nous sommes tous et avant tout des piétons à Buc; ensuite,
la plupart d’entre nous utilisent aussi des moyens de locomotion
: vélo, voiture, bus, moto etc. pour leurs déplacements
quotidiens. Il s’agit de trouver un équilibre et une convivialité
sur l’espace de la chaussée. La rue est depuis toujours
un espace à partager, mais certains automobilistes l’ont
oublié…
VeloBuc
a pour objectif de (re)créer cette convivialité, non seulement
le dimanche lorsque beaucoup d’entre nous sont en balade à
pied ou à vélo, mais surtout en semaine. Car c'est en
semaine que le respect pour les piétons et cyclistes doit être
renforcé, lors de tous nos déplacements quotidiens.
Dans
nos Contributions à
un schéma directeur pour Buc, la place de la voiture est
toujours assurée, mais revue par rapport aux piétons et
aux vélos. Deux mesures nous semblent importantes pour favoriser
la circulation douce sans vouloir bannir la voiture :
Transit
Dissuader la circulation automobile de transit, ou du moins la guider
hors des zones résidentielles (vers l’avenue Guynemer,
par exemple) tout en contrôlant rigoureusement la vitesse de 50
km/h sur les axes de transit pour (un tant soit peu) protéger
les riverains habitant le long de ces axes (rue Louis Blériot,
av Charles Quatremare). Une voiture roulant
à 50 km/h, fait moins de bruit, pollue moins et génère
moins d’insécurité ! Et c'est encore mieux à
30 km/h. C’est une mesure que nos élus
ont la compétence de mettre en application tout de suite !
Zone
30
Clairement définir
la fonction des rues internes de Buc comme rues résidentielles
et de déplacement local (desserte des écoles, commerces,
services municipaux). Cela justifie d'y apaiser
la vitesse et des les mettre en zones 30 étendues.
"Les zones 30 peuvent être généralisées
à de plus vastes espaces urbains délimités par
des voies principales." (rapport
sur le site du Ministère du dévoloppement durable Une voirie pour tous, Hubert Peigné,
juin 2005)
Un
clin d'oeil chez les voisins de la France
La chaussée à
voie centrale banalisée (Kernfahrbahn) est le concept d’un
nouveau partage de la chaussée en une voie
centrale banalisée (sans trait de séparation)
et dotée de deux bandes latérales multi-usages
(principalement destinées au vélo). Elle tient compte
aussi bien des piétons et des cyclistes que de la voiture (la
chaussée garde sa largeur). Mais elle incite à des vitesses
réduites pour la voiture, au profit de la circulation douce.
L'idée est de créer, avec peu de moyens, des zones à
vitesse apaisée (30 km/h).

20.
Pourquoi s'arrêter au feu rouge en tant que cycliste
? haut de page
1.
Pour éviter le risque d'avoir un accident.
2.
Pour éviter d'attraper un PV. Ce n’est pas la peine d’économiser
du carburant pour le dépenser en contraventions.
3.
Enfin et surtout, pour l'image du cycliste qui n'est pas toujours très
bien vu (et aussi vu au sens de “visible”) des automobilistes,
des piétons, de certains élus, (ça roule sur les
trottoirs, dans les sens interdits, ça perturbe les piétons,
...) et, par respect pour tous les autres usagers qui vous voient (car
est respecté celui qui respecte). Donnons une image exemplaire
du vélo en voie de devenir un des modes de déplacement
d'avenir de la ville. Nous sommes tous citoyens urbains.
4.
Cela permet quelquefois d'échanger quelques mots avec d’autres
utilisateurs de l’espace rue : cyclistes, automobilistes, motards
ou piétons (j'oublie le machiniste du bus !)...Avantage : ça
ne coute rien, ça met de bonne humeur et évite de penser
que la terre entière vous en veut...et je pense aussi que, du
coup, ces personnes-là auront un autre regard sur le cycliste
qui partage leur route...et cela leur donnera peut-être envie
eux aussi de changer d'univers, si on arrête d'opposer des usagers
de la même chaussée ...qui peuvent "changer de case"
selon le moment.
(propos
glanés sur le forum de la FUB,
remerciements à Pascal Tchorowski et Ghislaine Grévrend)
Le
respect du Code de la route implique aussi de s'arrêter au STOP
:

21.
Pourquoi l'actuel retour du vélo comme mode de déplacement
quotidien? haut de page
"La
bicyclette est apparue avant l’automobile, mais le code de la
route l’a brimée, l’étalement urbain l’a
disqualifiée, l’image de modernité l’a
ignorée. Pourtant elle existe encore, et est à
même de résoudre d’un coup un grand nombre de problèmes
: peu coûteuse pour l’usager, peu encombrante en stationnement,
peu gourmande en infrastructures, non bruyante, non polluante et en
contact direct avec l’urbanité qui l’entoure. Moyen
de transport direct de porte à porte..”
"En
France, la bicyclette s’est développée dès
les origines comme un sport donnant lieu à des épreuves
très populaires. De nombreux Français pratiquent ce sport
en amateur."
"Par
ailleurs, la bicyclette a été utilisée dès
le début du siècle comme moyen de transport, et son usage
en tant que tel s’est développé entre les deux guerres,
et au cours de la deuxième guerre mondiale. Pendant les Trente
Glorieuses, avec l’élévation du niveau de vie et
la concurrence des véhicules à moteur, cet usage
a décliné, et l’utilisation utilitaire
de la bicyclette s’est progressivement restreint à ceux
qui n’avaient pas accès à la conduite d’un
véhicule à moteur : enfants, adolescents, personnes âgées
n’ayant jamais conduit, personnes n’ayant pas les moyens
d’acquérir une automobile."
"Récemment,
l’utilisation de la bicyclette parmi les conducteurs de véhicules
à moteur est redevenue socialement acceptable
non seulement pour les loisirs, mais aussi pour les trajets quotidiens."
"En
France, une mission vélo a été créée
au Ministère de l’Équipement après les grèves
de décembre 1995, et de nombreuses villes ont initié des
politiques cyclables, alors que la bicyclette avait été
depuis longtemps oubliée....."
"Le facteur le plus pertinent pour
expliquer si une ville est cycliste ou pas, c’est la volonté
des décideurs d’aménager un environnement en faveur
du vélo."
(d'après
Francis Papon Papon, F (2002a). "Murissement social et pratique
de la bicyclette" (Social maturing and bicycling) - in Démographie
et demande de transport : villes du nord et villes du sud - L’Harmattan
- Paris. pp.263-288. Texte en entier à
télécharger en format word 944 ko
Voir
aussi bienfaits de la circulation
douce - qui nous concerne tous!
22.
Pourquoi le vélo en ville? haut
de page
Argumentaire
de la FUBicy.
23.
Mais qui est " LE " cycliste ? haut
de page
Est-ce
un sportif? un coureur, un vttiste, un touriste, un cycliste de loisir,
un navetteur quotidien sur les grands axes, un vélo se déplaçant
en centre ville, un accompagnateur d'enfants, un touriste-voyageur parcourant
de grandes distances avec une monture très chargée? un
cycliste occasionnel qui cherche son pain à vélo? LE cycliste
n'existe pas, les besoins sont très variés. Hommes et
femmes, tous les âges confondus, forment le vaste groupe des cyclistes.
"Les différents usagers de la bicyclette", article
de Laurent Mercat, établit une "typologie" qui permet
de se rendre compte de la complexité du sujet quand on envisage
des aménagements "pour le vélo".
24.
Le vélo contre l'obésité ? haut
de page
Sur le site du Senat,
on peut lire : "[...] Dénoncer, une fois encore, nos modes
de vie actuels, la quasi-disparition des travaux pénibles - qui
oserait d'ailleurs le déplorer ?... -, le développement
des transports automobiles ou celui des loisirs « passifs »
ne suffira pas à modifier les comportements.[..] Il
est toutefois possible d'intégrer l'objectif de la lutte contre
l'obésité dans la politique de la ville et des transports,
en encourageant les zones piétonnes et les modes de déplacements
actifs, par exemple en investissant dans
la construction de pistes cyclables et de parkings à vélos
dans la cité."
Ce constat est repris sur news.tf1.fr.
Merci à Michel Petit (liste de diffusion de la FUB)
pour ces informations envoyées le 14 oct 2005.
Voir
aussi le 16e congrès du Club des
villes cyclables à Lille 19-21 oct 2005.
25.
"Mais
pourquoi est-ce qu'ils roulent sur le trottoir?" haut
de page
S'ils le font, ils ont de bonnes raisons. Mais ils sont en infraction
contre le code de la route à moins d'avoir moins de huit ans.
Solutions...
26.
Qu'est-ce qu'un espace civilisé
?haut
de page
Le concept d’espace civilisé a été élaboré
par la Ville de Paris en 2001. Il concerne l’aménagement
des grands axes structurants. Mairie de Paris, Communiqué de
M. Denis Baupin, Maire-adjoint, 17 novembre 2005
"Actuellement, à Paris, l’espace public est composé,
pour 43% de trottoirs et 57% de chaussées, dont la quasi totalité
(94%) est dédiée à l’automobile. En comparaison,
la marche à pied est la façon la plus commune de se déplacer
dans Paris sur l’espace public (68% des déplacements en
surface), devançant la voiture particulière (20%) et les
autres modes (12% - autobus, taxis, vélos, autres…).
Face au déséquilibre actuel de l’espace public,
il est nécessaire de proposer une ville différente où
chacun retrouve sa place.
Ainsi, un espace civilisé est un espace public où cohabitent
en bonne harmonie et dans les meilleures conditions de confort et de
sécurité, les différents modes de déplacements
: les piétons, les personnes à mobilité réduite,
les rollers, les cyclistes, les autobus, les taxis, les automobilistes,
les véhicules de livraison et les deux-roues motorisés.
L’objectif général de changer l’ambiance et
retrouver une qualité de vie se décline en cinq objectifs
principaux :
1. Offrir un nouveau partage de l’espace public au profit des
piétons, des autobus et des circulations douces, tout en réduisant
la circulation automobile ;
2. Renforcer la présence du végétal ;
3. Réduire les différentes formes de pollution de proximité
;
4. Renforcer la vie locale ;
5. Préserver et mettre en valeur la qualité du paysage
et du patrimoine architectural et urbain.
27.
Faut-il des pistes cyclables pour relancer le vélo
urbain ?
Ce ne sont pas vraiment les aménagements cyclables qui relancent
la pratique du vélo, mais avant tout la politique de modération
de la vitesse des motorisés, et du volume du trafic. Les
villes italiennes ont réussi à fortement relancr la pratique
du vélo avec très peu d'aménagements cyclables
mais des ZTL (zones à trafic limité). En France, les zones
30 ont cet effet, ou les rues à ralentisseurs avec bypass
vélo, tels les écluses.
28.
Ces cyclistes en infraction ! ... et les automobilistes ? haut
de page
"Les cyclistes, à ce qu’on dit, ne respectent
jamais les règles de la circulation. Ils brûlent les feux
rouges, remontent les sens interdits, roulent sur les trottoirs…
Les automobilistes, quant à eux et chacun en convient, respectent
scrupuleusement les dispositions législatives et réglementaires
du code de la route
.
Saintes et inoffensives autos…
En ville, aucune voiture ne roule à plus de 50km/h. Les interdictions
de stationner sont respectées (passages piétons, emplacements
de livraison, places réservées aux handicapés).
Les automobilistes ne stationnent pas au débouché des
pistes cyclables, comme tout un chacun peut le constater. Il en est
de même au droit des dénivelés permettant aux handicapés
de monter sur les trottoirs, et ceux-ci, nullement gênés
dans leurs déplacements, se félicitent chaque jour du
civisme des automobilistes..." (lire la suite de l'article)
et un autre article
du Parisien, 9 avril 2008
L’insécurité
des vélos ? réponse de l’ONISR (1992-2001)
" L’analyse des accidents sur les dix années étudiées
montre que près de 70% des cyclistes tués l’ont
été hors intersection. Autrement dit, la cause est moins
à rechercher du côté d’un non-respect des
feux ou des priorités par les cyclistes que du côté
des autres usagers, trop souvent inattentifs aux vélos."
L'évolution 2000-2010 est à la baisse, l'évolution 2014/2015 à la hausse. Source : ONISR Aide mémoire sécurité accidentalité 2014
29.
Les cyclistes doivent-ils respecter le Code de la route ? haut
de page
Si le vélo apparaît « dangereux » ce qu’il
n’est globalement pas, c’est en vertu de fantasmes d’automobilistes
et de piétons qui remarquent avec une pointe de jalousie la liberté
de mouvement dont jouissent les cyclistes. Pourtant ceux-ci ne commettent
pas plus d’infraction que la moyenne des usagers. Il est par ailleurs
intéressant de détailler la nature de ces infractions.
Les cyclistes, à ce qu’on dit, ne respectent jamais les
règles de la circulation. Ils brûlent les feux rouges,
remontent les sens interdits, roulent sur les trottoirs…
Arrêtons là cette énumération, qui pourrait
encore être longue, et redevenons sérieux. Pourquoi les
nombreuses et dangereuses infractions commises chaque jour par les automobilistes
ne s’impriment-elles pas dans la mémoire collective ? Comment
expliquer la force de l’image de la « personne âgée
renversée par un cycliste », dont l’existence statistique
est presque nulle, et pourquoi les piétons de tous âges
effectivement tués ou blessés par des automobilistes semblent-ils
avoir aussi peu de poids ?
L’acceptation sociale des infractions
commises par les automobilistes est telle qu’on
voit régulièrement certains journalistes annonçant
d’un air complice « une bonne nouvelle, les contractuelles
sont en grève ». Quel contraste entre l’agressivité
que provoquent les infractions commises par des individus fragiles perchés
sur un cadre léger muni de deux roues, et l’indulgence
envers d’autres, assis dans une carapace lourde et rapide, et
dont les infractions ont des conséquences bien plus "lourdes"
!
(l'article original se poursuit avec 4 chapitres:
Les règles reflètent l'état de l'opinion ou du
rapport de force - actuellement une logique purement automobile
Au lieu d'aider le cycliste, on le punit
Les responsables disposent d'une grande souplesse pour mieux adapter
les villes aux cyclistes: sens interdits "sauf cyclistes",
circulation autorisée dans les couloirs bus...
Sauf exception, les cyclistes sont prudents "par constitution"
Lorsque les règles auront été écrites au
service des usagers les plus faibles et non plus seulement des plus
forts (voir Code de la rue), elles seront
davantage respectables, et respectées. Mais malgré quelques
annonces, la réforme du code de la route dans un sens plus favorable
aux cyclistes n'est pas pour bientôt. >>
Cet article est paru en février 1997 dans "Combat Nature"
et en mars-avril 1997 dans "Roue Libre".
30.
Les automobilistes respectent-ils le Code de la route ? haut
de page
Article
R412-12
I. - Lorsque deux véhicules se suivent, le conducteur du second
doit maintenir une distance de sécurité suffisante pour
pouvoir éviter une collision en cas de ralentissement brusque
ou d'arrêt subit du véhicule qui le précède.
Cette distance est d'autant plus grande que la vitesse est plus élevée.
Elle correspond à la distance parcourue par le véhicule
pendant un délai d'au moins deux secondes.
Commentaire VeloBuc :
En zone 50 km/h, cela fait 28m entre 2 véhicules. En zone 30,
17m. Une simple photo suffit pour montrer que ces distances ne sont
pas respectées par les voitures !
Les
sanctions possibles :
"V. - Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions
du présent article est puni de l'amende prévue pour les
contraventions de la quatrième classe.
VI. - Tout conducteur qui a contrevenu aux règles de distance
prises en application du présent article encourt également
la peine complémentaire de suspension, pour une durée
de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant
être limitée à la conduite en dehors de l'activité
professionnelle.
VII. - La contravention
prévue au V donne lieu de plein droit à la réduction
de 3 points du permis de conduire."
Article
R414-4
I. - Avant de dépasser, tout conducteur doit s'assurer qu'il
peut le faire sans danger.
II. - Il ne peut entreprendre le dépassement d'un véhicule
que si :
1° Il a la possibilité de reprendre sa place dans le courant
normal de la circulation sans gêner celle-ci ;
2° La vitesse relative des deux véhicules permettra d'effectuer
le dépassement dans un temps suffisamment bref.
3° Il n'est pas lui-même sur le point d'être dépassé.
III. - Il doit, en outre, en cas de nécessité, avertir
de son intention l'usager qu'il veut dépasser.
IV. - Pour effectuer le dépassement, il doit se déporter
suffisamment pour ne pas risquer de heurter l'usager qu'il veut dépasser.
Il ne doit pas en tout cas s'en approcher latéralement à
moins de 1 mètre
en agglomération et
de 1,50 mètre hors agglomération s'il
s'agit d'un véhicule à traction animale, d'un engin à
deux ou à trois roues, d'un piéton, d'un cavalier ou d'un
anima
Les
sanctions possibles :
V. - Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions
des II à IV ci-dessus est puni de l'amende prévue pour
les contraventions de la quatrième classe.
VI. - Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction
de trois points du permis de conduire.
Commentaire
VeloBuc :
Autant dire que la voiture ne respecte que très rarement cet
article du Code de la route, alors qu'il y va de la sécurité
du cycliste. Pourquoi personne ne sanctionne des frôlements quand
nous sommes à vélo? La loi existe, mais elle est lettre
morte. Et à qui profite cette nonchalance ? Pourquoi les automobilistes
roulant respectueusement ne sont pas davantage gratifiés ? Et
qu'on gratifie au contraire les chauffards en leur restituant les points
perdus ? Est-ce ainsi qu'on crée un climat favorable au respect
des usagers entre eux ?
Autres
aspect du Code de la route pour le cycliste, voir le site de la FUBicy
page http://www.fubicy.org/droit/index.html (Ancienne version du site de la FUB)
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31.
Ces cyclistes qui ne respectent rien....haut
de page
Au reproche fait aux cyclistes "qu'ils ne respectent rien",
on peut répondre qu'ils sont les seuls à respecter
* le protocole de Kyôto,
* la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie
(LAURE),
* l'agenda 21,
* les recommandations de l'OMS de faire 1/2h d'exercice physique par
jour,
* les normes d'émissions euro XXXX,
* la vie d'autrui puisqu'ils sont à l'origine de très
peu de morts en comparaison avec les autres modes de transport,
* le cadre de vie, les poumons et les oreilles des autres,
* les exigences du monde moderne qui veut qu'on soit efficace avec un
minimum d'énergie ...
et de plus on voudrait qu'ils soient les seuls à respecter le
code de la route ?
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