16e congrès du Club des villes cyclables à Lille (19, 20, 21 oct 2005)Programme
Ouverture du Congrès
Vélo et santé : lutte contre l'obésité
Du Code la route au Code de la rue
Clôture du Congrès
Remise des Trophées 2005 (VeloBuc ayant été lauréat)
Article dans la presse16e Congrès du Club des villes cyclables, Lille oct 2005
Encourager le vélo pour lutter contre l'épidémie d'obésité
Le docteur Jean-Luc Saladin (Le Havre) a exposé les liens entre absence d'activité physique régulière, métabolisme et obésité.Proposition de loi de lutte contre l'obésité
Dans son allocution, Jean-Marie Le Guen (député de Paris) dénonce habitudes de vie "hors sol" de l'être humain : voiture, ascenseur, escalator sont autant d'invention technique qui ont écarté la marche à pied et le contact avec le sol.
Il s'agit de trouver un équilibre entre les deux raisons de l'obésité que sont l'alimentation (apport calorique) et la sédentarité (conservation calorique). EPODE programme national contre l'obésité.Commentaire de VeloBuc
S'il en fallait des arguments pour le vélo, en voilà de nombreux. Ce qui manque est une coordination ministérielle pour enfin mettre le vélo comme priorité nationale:
- santé (maintenir la santé et prévenir les maladies cardio-vasculaires, lutter contre l'obésité)
- sécurité routière (encourager les Français à prendre le vélo et protéger le cycliste)
- environnement
- d'autres arguments, voir Faq 8
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16e Congrès du Club des villes cyclables, Lille oct 2005
Le discours final de Denis Baupin, président du Club des villes cyclables, a eu le mérite de recadrer les choses en dénonçant le faible écho gouvernemental et en mettant le code de la rue comme l'une des principales revendications du Club des Villes Cyclables (CVC).
En guise de rappel, les 3 axes :
- associer démarche vélo et démarche Santé
- mise en place du chèque déplacement vélo
- doter le code de la route d'un code de la rue.
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16e Congrès du "Club des villes cyclables", Lille oct 2005
Article de journal des Voix du Nord
Cinq raisons de ne plus bouder son vélo en ville
Le Club des villes cyclables a été créé en 1989 par dix villes désireuses d’opérer un meilleur partage de la rue. En faveur du vélo, évidemment. L’organisation, présidée par Denis Baupin, élu parisien (Verts), rassemble aujourd’hui 760 villes. Près de 350 joyeux cyclistes (élus, techniciens…) sont réunis depuis mercredi et jusqu’à ce soir à Lille Grand Palais, à l’occasion de leur seizième congrès. Un lieu de réflexion qui vise à combattre les freins à l’utilisation de la bicyclette en ville.
• Le vélo, c’est d’un autre temps ?– «Pas dans un contexte d’augmentation du prix du pétrole et de changement climatique, argumente Denis Baupin. Il ne s’agit pas de revenir en arrière. Il s’agit simplement de corriger une erreur. Le vélo est un moyen de déplacement qui doit être la norme.» Et de prendre l’exemple de l’Île-de-France où « la moitié des déplacements automobiles font moins de trois kilomètres».
D’ailleurs, les collectivités suivent le mouvement, notamment dans la région, en aménageant des itinéraires cyclables (384km rien que sur la métropole lilloise) ou en favorisant les initiatives (prêts de vélos…). Certaines institutions emboîtent le pas, comme par exemple la Catho de Lille, qui vient de créer un parc de 200 vélos accessibles aux étudiants et salariés (25 places de stationnement supprimées et trois contrats aidés créés pour l’entretien).
• Le vélo, c’est inconciliable avec le climat ? – Et comment font les pays du nord de l’Europe, qui « n’ont jamais eu le discours du tout-voiture»? Exemple à Courtrai (B), que les congressistes ont visité cette semaine: 70 000 habitants; six personnes à la cellule mobilité (deux à Lille, à titre de comparaison); un budget aménagements cyclables de 500000€ E par an («Un chiffre qui fait rêver certains élus français»); un code de la rue qui donne la priorité aux plus faibles ; un tiers des salariés de la mairie qui vient au travail à bicyclette…
• Le vélo, c’est dangereux ?– En 2003, il y a eu en France près de 6000 tués sur les routes, et moins de 200 cyclistes (163 en 2004). «Quand les cyclistes sont en nombre, les automobilistes adaptent leur comportement. Il y a un effet de masse. Et quand l’outil devient facile à utiliser, visible, voire branché, toutes les réticences tombent.» Voir ci-contre l’exemple de Lyon, qui devrait être suivi par Paris en 2007.
• Le vélo ne risque-t-il pas d’être volé ? – Pas si le marquage se généralise. Pour l’instant, il est pris en charge par des associations, de manière artisanale, qui centralisent les vélos fichés sur un site internet (www.fubicycode.org). Denis Baupin ajoute que «40% des vélos volés sont retrouvés, sans souvent qu’on arrive à identifier les propriétaires, faute de marquage». 400 000 vélos sont dérobés en France chaque année. Le marquage aurait un effet dissuasif. Au Danemark, où il est obligatoire, le cycliste a 40% de chances de retrouver son vélo (2% de chances en France).
• Le vélo, c’est aussi… – «Un vaccin contre l’obésité, dont on parle beaucoup en ce moment », selon Denis Baupin. C’est aussi un enjeu pour le club des villes cyclables qui ne désespère pas d’inciter le gouvernement à créer des chèques-déplacements (au même titre que les chèques-restaurants) avec lesquels on pourrait acheter les titres de transport ou louer des vélos pour aller au travail. Chèques financés par l’employeur et le salarié. En somme, ce que souhaite l’organisation, c’est enfin une «vraie politique nationale du vélo».Des stands sont accessibles librement au grand public, aujourd’hui encore, à Lille Grand Palais (cycles, dispositifs antivols, associations, collectivités, innovations…).
Christophe CARON Voix du Nord - Edition du Vendredi 21 Octobre 2005
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