Quartiers économes en stationnement automobile (mise à jour 25 fév 2013)

un pas vers l'écomobilité ?

 

1-Les quartiers d'habitat économes en stationnement (automobile). Etude RATP / Arch'Urba (Anne Faure) 2005

Cette étude RATP - Arch'Urba Anne Faure montre les économies possibles en réduisant le stationnement automobile, les gains en espace, coûts et esthétiques.

Liste des avantages (2 pages) dressée par les soins de VeloBuc à partir de la lecture du document complet de 79 pages.

Intérêts de réduire le stationnement automobile
-satisfaire une clientèle nouvelle
-satisfaire de nouveaux besoins (vieilissement, famille à géométrie variable..)
-aider les collectivités à mettre en œuvre SRU
-densifier la ville = économiser de l’énergie
-pour les promoteurs immobilier : élargir la gamme de produits
-réduire pollution
-sécurité routière, quartiers apaisés
-créer des espaces extérieurs de qualité
-économie : 1 euros / mois /mètre carré habitable
-moindre imperméabilisation des sols
-possibilité de végétaliser en tige haute (moindre pollution, plus d’esthétique)
-éviter des dalles (chère, impersonelle)
-convivialité
-gestion des lieux par les habitants
-réduire les coûts de construction (10-15%)

Lire la suite dans le document pdf

 

2- En liaison avec cette étude, organisation le mardi 16 février 2010
"La mobilité au coeur des éco-quartiers" Rencontre Régionale Paris,
Les liens entre l'organisation et l’offre de modes de déplacements et la création d'un Ecoquartier ou d'un Nouveau Quartier Urbain sont essentiels pour caractériser un véritable quartier "durable".
Or, en France, un certain nombre de projets ne priorisent pas toujours cette approche ni les outils à disposition comme la priorité aux transports publics, la modération de la circulation, l’encouragement des modes actifs – marche et vélo –, le traitement pertinent et limité du stationnement des véhicules motorisés.......

C’est pourquoi le Club des villes et territoires cyclables (CVTC) et la Rue de l'Avenir ont souhaité organiser à Paris, le 16 février 2010, une rencontre régionale sur le thème

"La mobilité au coeur des Ecoquartiers"

afin de croiser le regard d’acteurs très variés : élus, experts, qu'ils soient ingénieurs, architectes ou urbanistes, et responsables associatifs. Seront présentées des démarches concrètes et des retours d’expériences de sites en Seine-Saint-Denis, à Grenoble et à Strasbourg. Elles seront centrées sur les déplacements et l'écomobilité.

Programme lire ici ou télécharger le pdf

Les compte-rendus de cette journée du 16 février 2010

 

Attention au vocabulaire
On sent encore trop souvent que la question de la mobilité, et notamment la mobilité active comme la marche à pied et la bicyclette, se greffent sur des projets, sans être partie intégrante de la conception dès le départ. C'est surtout le cas du vélo qui est aujourd'hui vendu à toutes les sauces, sans se soucier des demandes des usagers...qui pourtant s'expriment ! consulter la Fubicy

Autres termes à revoir pour un usage plus correct

"Mobilité douce" : mieux vaut parler de mobilité active, car le propre de ce type de déplacement est d'engager le corps, l'effort musculaire, en conjuguant économie, écologie avec santé et contact immédiat avec son environnement.
Lire le blog d'Isabelle Lesens

"Passage protégé" : terme à bannir. Passage piétons est la dénomination correcte actuelle. Merci d'abandonner définitivement les expressions "passage clouté" et "passage protégé" qui ne recouvrent plus la réalité sur le terrain. Les clous sont en voie de disparition car non conformes au code de la route. Et le passage "protégé", hélas, est un euphémisme quand on sait qu'un tiers des piétons décède sur ces "passages" - qui n'ont en fait rien de "protecteur" si on y laisse la vie...
Lire le blog de Blois

"Contresens cyclable" : le terme a été modifié en "double sens cyclable" pour éviter la réaction primaire des non-initiés qui pense que c'est contraire au code de la route.
Voir les précisions
Lire le site Malakoff environnement
Lire la ville de Paris

"Feux rouges = sécurité": faux, les feux tricolores sont avant tout des contraintes, des éléments de gestion du trafic, et pas des éléments de sécurité ni des atouts souhaitables pour les éco-quartiers - ni pour aucun autre quartier, d'ailleurs.
Nés d'un besoin de réguler et sécuriser les flux automobile et de garder les piétons hors de la chaussée, les feux tricolores induisent un urbanisme dont le pivot est et reste l'automobile, le véhicule motorisé.
Lire notre page "feu rouge"

L'erreur de considérer les feux tricolores comme une "sécurité" pour les piétons est encore très répandue de nos jours alors que des études montrent que

 

Vous souhaitez vraiment plus de sécurité pour les piétons et les cyclistes ? Plus de sécurité aux abords des établissements scolaires ? Faites la promotion de

Les aménagements propices à une ville apaisée ? shared space, zone 30, zone de rencontre

 

 

 

 

 

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