Besançon - suite de la visite du 13 mai 2009

Rue à sens unique, la bande cyclable en sens inverse est séparée par une ligne continue. Hélas, dans le virage, le stationnement empêche la circulation du vélo.

Traversée du pont

Stationnement vélo à la gare de Mouillèr sur les hauteurs de Besançon.

Traversée du Doubs pour rejoindre la voie verte.

La voie verte a aussi vocation de faire découvrir le patrimoine de Besançon.

Le tunnel fluvial de la Citadelle est intégré dans l'tinéraire de la voie verte, accessible donc aux piétons, cycliste, patineurs...

Un moment magique : l'eau du canal à droite nous traversons la montagne à vélo. Une expérience unique !!

Ce tunnel est aussi un bel exemple comment la voie verte se connecte avec la ville.

Un aménagement courageux et efficace : l'écluse qui mesure 200 mètres de long. Avec une ligne d'effet (ligne d'arrêt) du côté des véhicules qui n'ont pas la priorité (flèche rouge). Le fonctionnement est bien rôdé, on voit que l'usage est consolidé et entré dans les moeurs locales.

L'objectif de l'écluse est de créer de l'espace pour la continuité de la voie verte (à droite sur la photo) à un endroit qui était dangereux puisqu'étroit, conjugué avec la vitesse automobile. C'est un aménagement rend la voie verte vraiment attrayante car continue, sans rupture.

Retour vers la ville en longeant le Doubs. En route, une rue très large (sans photo, malheureusement) se serait prêté à aménager une chaucidou. Ici, sortie du tunnel routier.

Retour via la rue Mégevand, à une heure cruciale : 16h.... du stationnement automobile illicite sur la bande cyclable.

 

Jalonnement piéton

très utile quand on est visiteur dans un quartier inconnu.

 

Après cette balade en images, voici la synthèse

Points positifs

1. Une politique volontariste pour ouvrir les sens uniques aux vélos pour le double sens cyclable.
2. Le tunnel fluvial de 400 mètres ouvert à la circulation aux modes doux (voie verte) et c'est simplement magique !
3. Projet d'un TCSP de 14 km nord-sud à travers les quartiers sensibles, horizon 2014.
4. Le vélo est intégré dans les aménagements selon les opportunités
5. La rue des Granges est ouverte au vélo en contre-sens, sur une voie bus. Belle réalisation !
6. Une politique de stationnement automobile est clairement affichée et bien expliquée dans le dépliant
7. La grande écluse constitue une solution courageuse à un endroit qui était une rupture de la voie verte.
8. La population jeune grâce à l'université contribue à l'usage répandu du vélo (env 1000 étudiants) .
9. Le système VLS rend le vélo bien visible.
10. Certains feux piétons se déclenchent rapidement quand on appuie.
11. Un système de livraison des marchandises est expérimenté en ville depuis l'été 2008 par 2 triporteurs chacun remplaçant un camion. (dommage que le choix de la Mairie n'ai pas privilégié l'association locale, pourtant).
12. Un plan accessibilité a été mis en oeuvre et sera terminé fin 2009; un conseiller municipal lui-même porteur d'un handicap moteur a beaucoup aidé à améliorer l'accessibilité de Besançon.

Trois points qui mériteraient d'être améliorés

• Le stationnement illicite sur les trottoirs et empiétant sur les aménagements cyclables
• Les pénétrantes autoroutières qui se déversent vers le centre ville
• Les ruptures dans les aménagements cyclables
  
  1. Le stationnement sauvage surtout sur la rue Mégevand est vraiment un problème et soulève un problème général, connu dans d'autres villes : sécurité (parents et enfants) et civisme (indulgence vis-à-vis des infractions, gifle pour le comportement vertueux).
  Le lendemain de notre visite, donc jeudi 14 mai, vers 16h30, 9 véhicules sont à cheval sur la bande cyclable et le trottoir, 9 véhicules qui changent régulièrement, bien sûr, mais dont la valse occupe et le trottoir et la bande cyclable pendant en tout 30 minutes, de sorte que ni les piétons, ni les cyclistes n'ont plus leur place durant cette demi-heure.
  En termes de sécurité, il est mauvais de laisser courir une telle situation qui pénalise le comportement vertueux (trottoir encombré pour les parents qui viennent à pied et avec poussette) et empêche de venir à vélo avec une cariole enfant. On le voit ailleurs en France, malheureusement.
  

  2. Des pénétrantes autoroutières dans le style des années 1970 subsistent alors que c'est la tendance de supprimer une voie et de créer des boulevards piétons et voie vélos.

  3. Beaucoup de ruptures des aménagements vélo, un manque visiion ? de finances ? d'écoute des usagers ? Rappelons que maire Jean-Louis Fousseret est, au Parti socialiste, le "Délégué national chargé de l'écologie urbaine" ... on peut donc espérer que la continuité du réseau cyclable ne soit pas perdue de vue comme objectif pour Besançon.