Marquage au sol (mise à jour 14 fév. 2014)
L'absence de marquage au sol (absence de la ligne axiale sur la chaussée) que les Bucois ont pu constater sur la rue Louis Massotte refaite en mai 2005, est volontaire, et nous remercions la municipalité d'avoir eu cette initiative.
C'est un moyen d'encourager la mixité vélos et motorisés sur la chaussée par un espace commun, la voiture n'étant plus la seule propriétaire de sa file (sentiment que le trait axial suggère....). Pour en savoir plus, voir notre page rue nue.
Pas de marquage - plein partage et bonne mixité
VeloBuc a
encouragé la municipalité à renoncer à dessiner le trait blanc continu
sur les rues Huguier et Louis Massotte. L’absence du trait blanc a des
effets bénéfiques :
- elle instaure une chaussée où une réelle co-utilisation piétons, vélos et motorisés
- la voiture n’a plus de "couloir" dont elle est seule propriétaire
- la voiture roule moins près du trottoir
- le vélo n’est plus perçu comme un obstacle coincé entre le bord du trottoir et le trait blanc axial continu infranchissable
- sans repère, la voiture roule plus prudemment
- combinée avec la réduction à 30 km/h, la chaussée favorise pleinement les circulations douces
- la marquage parcimonieux favorise un nouvel esprit de courtoisie sur la chaussée grâce à la promotion de la mixité de tous les usagers ; vivre ensemble, se déplacer ensemble, dans le respect mutuel
Photo : embouchure de la rue Thérèse de Clinchamp, ne pas oublier la priorité à droite : économie de panneaux, économie de peinture, accroissement de la vigilance.
On peut aller plus loin et abolir toute signalisation routière (rue nue), ce qui implique d'accepter l'incertitude comme le régulateur de la circulation.
"A few years ago, Ben Hamilton-Baillie spent several months researching traffic and street design in northwest Europe, followed by a stint as a Loeb fellow at Harvard. A former researcher at Sustrans, a sustainable-transportation nonprofit agency, he has become a leading proponent of the shared-spaces and second-generation approach, which he says meets the needs of automobiles while returning streets to their historic function as civic gathering places.
But the implications, especially in the United States, are nothing less than radical. Reversing decades of conventional wisdom on traffic engineering, Hamilton-Baillie argues that the key to improving both safety and vehicular capacity is to remove traffic lights and other controls, such as stop signs and the white and yellow lines dividing streets into lanes. Without any clear right-of-way, he says, motorists are forced to slow down to safer speeds, make eye contact with pedestrians, cyclists and other drivers, and decide among themselves when it is safe to proceed."...suite
Absence de marquage : avant - après
aprés
avant
malheureusement, pas de photo... les deux voies étaient séparées par un trait blanc continu, infranchissable selon le Code de la route, mais franchi quotidiennement, rien que pour sortir des places de parking perpendiculaires....
après
Histoire du marquage routier
Le saviez-vous ? Quand une fuite de lait inspire une mesure de sécurité routière...
En 1911, Edward N. Hines, responsable d’associations cyclistes de
l’état du Michigan, membre de la commission des routes de son comté, qui
comprend la ville de Détroit, a eu l'idée de peindre une ligne médiane
sur les routes, afin de séparer distinctement les sens de circulation.
L’idée lui est venue après avoir vu une citerne de lait laisser derrière
elle une traînée blanche sur la route.
Les premières lignes centrales ont été peintes dès cette année dans le
Michigan, puis, rapidement dans tous les Etats-Unis d’Amérique.
1911, c’est également l'année qui a vu formulée au conseil municipal de Paris l’idée d’un "système de bandes peintes sur la chaussée, bandes sur lesquelles en aucun cas les voitures ne doivent aller qu'au pas et où par conséquent les promeneurs peuvent circuler sans danger". Mais il faudra attendre l’entre-deux-guerres pour voir se développer le marquage au sol sur les routes françaises : passages piétons, lignes médianes, inscriptions de danger, etc.
Source : Prévention routière Newsletter février 2014