Location de vélos, vélos en libre-service (VLS) (mise à jour 14 avril 2013)

Versailles : Louer son vélo en ligne avec Phébus
Les nouvelles de Versailles du 6 oct 2010 p.17

"Depuis quelques semaines, la société versaillaise Phébus a mis en place un nouveau site Internet, en accord avec la Mairie : http://www.velo-versailles.fr/ Sur ce site, louer un vélo ou le faire garder devient possible en un clic. Et les tarifs restent modestes : 2 euros pour louer un vélo pendant une heure, 300 euros pour un an. Côté gardiennage, les tarifs sont également bas : 1 euro la demi-journée, 80 euros à l'année. Le tout avec une réduction de 50% sur présentation du pass Navigo. En prime, le site est trilingue (français, anglais, espagnol), ce qui permet également aux touristes d'en avoir l'utilité. "Nous avons déjà 130 abonnés au niveau du gardiennage, indique Noël Dussac, directeur commercial chez Phébus. Et à la gare des Chantiers, notre station a été humanisée."
Avec des pistes cyclables et des zones 30 de plus en plus nombreuses à Versailles, le vélo est ainsi devenu un mode de transport de plus en plus utilisé par les habitants, et à moindre coût. François de Mazière, le maire, a d'ailleurs indiqué que l'accès vélos à la gare Rive Droite et à la gare Rive Gauche serait développé."
Renseignements : http://www.velo-versailles.fr/
Point vélo : place Raymond Poincaré. Tél 01 39 20 16 60

 

Vélos en libre-service (VLS)

On en parle, du VLS, c'est l'engouement. Après les expériences du vélov à Lyon (depuis 2005) et du vélib à Paris (depuis 2007), bien des villes l'ont inscrit dans leur programme municipal en mars 2008. Mais quels sont les coûts réels, quels sont les systèmes vraiment adaptés ? Avec quelles contraintes ?

Des exemples de VLS existent un peu partout en Europe. Wikipedia dénombre les systèmes de vélos en libre service (VLS ou vélopartage), avec toutes sortes de formules http://fr.wikipedia.org/wiki/Velopartage

On se rend ainsi compte de

 

Effet Positif du VLS...
grâce au vélo en libre service, il y a une plus grande visibilité du vélo en ville, on atteint la masse critique, et c'est une vitrine pour une autre mobilité...

Le problème est....

que pour l'instant, nous ne disposons d'aucune étude comparative concernant le coût d'investissement et les coûts de fonctionnement par vélo, par usager, par utilisation, et en fonction de la taille des villes etc. Combien de vélos pour une ville de combien d'habitants ? Quelle densité d'implantation ? Avec ou sans contrat publicitaire ?

1- Vélos AVEC contre-partie publicitaire (systèmes Decaux et Clear Channel)

Velib' et vélov


2-Vélos SANS contre-partie publicitaire

C'est possible. On trouve des libre-service / prêts de vélos sans contre-partie publicitaire à Angers, Toulouse, Orléans, La Rochelle, Montpellier, à Berlin, à Sienne, Rome...

Toulouse

Le succès de l'opérateur Movimento : location vélos; études et conseil de mise en place de vélos stations; accompagnement d'entreprises e.a. pour le changement modal (se rendre autrement au travail qu'en voitures individuelles.

Montpellier

A la journée des rencontres du Club des villes et territoires cyclables de septembre 2008, une intervention très intéressante présentait le système Smoove (entreprise française, Laurent Mercat) implanté à Montpellier depuis 2007 sous le nom de Vélo-magg'
-il y a des formules de location différentes en fonction de la durée

  1. maxi 12h , 4h = 1 €, la journée = 2 €
  2. maxi 3-12 mois
  3. mise à disposition gratuite de VTT en juillet - août pour les usagers de la ligne 32, au terminus.

- ces vélos sont plus légers que les autres vélos en libre-service
- ils sont équipés d'une transmission par cardan, donc facile à entretenir
- le système est couplé avec des vélo-parcs, stationnement sécurisé
- quasiment pas de vandalisme (pas comme à Paris....)
- système qui s'équilibre financièrement au bout d'environ 5 ans.

 

Orléans

L’Agglo d’Orléans a choisi EFFIA pour lancer en juin 2007 son libre-service vélos. La grande nouveauté est que ce contrat est purement « vélos », sans aucun espace publicitaire associé. Ni JCDecaux, ni Clear-Channel n’ont donc soumissionné. Ce seront 300 vélos et 28 stations. Les stations couvrent tout le centre, dont la gare d’Orléans, avec une maille de 300 ou 400 m, et aussi la gare des Aubrais. Le système est classique : soit on est abonné à l’année (coût 15 euros, et environ 5 euros si on est abonné des TC), soit on prend sans délai une carte pour la semaine (3 euros, délivrée dans 8 stations). La première 1⁄2 heure est gratuite, la seconde coûte 0,5 euro, l’heure suivante un euro , et ensuite c’est 2 euros de l’heure. La caution, non perçue, est de 150 euros. Orléans estime atteindre rapidement 2000 locations par jour, soit 750 000 par an. Le contrat est incitatif : les recettes vont à l’opérateur, il y a des pénalités si des stations sont vides de vélos.

C’est un premier contrat de ce type pour EFFIA, qui a su mobiliser des personnes qui ont beaucoup contribué au lancement de Vélo’V à Lyon. Le vélo est assemblé par Cycleurope : cadre alu, col de cygne, nexus 3 vitesses dans le moyeu arrière, dynamo dans le moyeu avant, un modèle à chaîne et un modèle à cardan, panier à l’avant. Le poids tout équipé est de 16 kg (contre plus de 21 à Rennes). La couleur n’est pas encore définie. A priori un bon vélo.


L’agglo estime que chaque trajet à vélo lui coûtera un euro, et justifie ce service en faisant le parallèle avec le coût des trajets en TC, qui est supérieur. L’agglo d’Orléans regarde deux autres mesures phares : un point de service à la gare d’Orléans, et des abris vélos sécurisés à chaque station de tramway. L’agglo affirme que ce libre-service est un des éléments de la chaîne de transports, en lien en particulier avec le train et le tram, et qu’il profitera à tous les habitants de l’agglo : il permet aux habitants de venir au centre en laissant leur voiture aux parcs relais du tram en périphérie, pour prendre ensuite dans le centre ces vélos.
Le démarrage supposera une bonne communication en faveur du vélo, et surtout la contniuation des mesures concrètes en aménagements et en limitation de la vitesse en ville.
Christian de Valence, Vélo-Cité 45

Bordeaux (33)

Avant 2009, le seul prêt de vélo à Bordeaux est municipal. Voir sur le site de la ville de Bordeaux
Prêt de 4 à 12 semaines, renouvelable avec un plafond de 12 mois. Caution : 180 €. L'entretien du vélo est à la charge de l'emprunteur.D'autres informations ici Sur place, faites un tour à la maison du vélo : 69 Cours Pasteur, 33000 Bordeaux Tél. : 05 56 33 73 75

Nouveauté 2009

Bordelais et Rennais pédaleront sur la même solide bécane dont l'originalité est qu'elle ne comporte pas de chaîne mais un cardan, ce qui exclut tout risque de manipulation aussi hasardeuse que salissante. Elle disposera également d'un panier à l'avant et de freins à moyeux, comme les bicyclettes hollandaises. « On pourra aussi changer de vitesse à l'arrêt », précise Clément Rossignol, qui a expérimenté lui-même l'engin.
Enfin, chaque bicyclette urbaine est dotée d'un antivol à numéro. Il reste maintenant à déterminer la couleur, qui sera assortie à celle du tram : « Ce sera décidé au prochain comité de pilotage fin août », précise Clément Rossignol.
Montés en Loire-Atlantique
À Rennes, le vélo star est disponible dans 40 stations et 40 autres vont être mises en service. Rappelons qu'il y en aura plus de 100 dans l'agglomération bordelaise, beaucoup plus urbaine que la Bretonne.
Quant aux vélos, on ne sera pas surpris d'apprendre que les pièces sont fabriquées en Chine. Elles sont toutefois montées dans l'ancienne usine Gitane de Machecoul, en Loire-Atlantique, par l'entreprise suédoise Cycleurope. Précisons que cette usine fabriquait autrefois les vélos de course de Bernard Hinault et Laurent Fignon...

Source : http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/667148/p/1/mil/4952741.html (4août 2009)

Angers (49)

Le service "Vélocité" à Angers ville est destinée aux résidents, à des usagers "stables", et après les 4 x 3 mois de prêt gratuit, les gens s'achètent généralement un vélo. L'idée est de donner le goût du vélo, puis de fidéliser les nouveaux usagers. Les vélos rouge et bleu sont très jolis et reconnaissable avec le logo de la ville. Des attaches vélo et stationnement en ville vont de pair.

Cela n'exclut pas que la ville d'Angers réfléchit sur un système vélos en libre-service qui s'adresse aux visiteurs occasionnels et aux touristes.

Les deux systèmes sont complémentaires. Le prêt gratuit connaît un grand succès,nous n'en avons jamais assez.
Vélocité c'est le "vélo propriétaire", la personne étant motivée pour entretenir le vélo (sinon elle ne bénéficie pas du bail suivant de trois mois), elle se l'approprie si bien qu'elle le prolonge en mettant d'autres noms de sa propre famille, elle a parfois déjà un autre vélo mais qui roule moins bien, donc l'ergonomie et la qualité du vélo prêté font la différence.

Le VLS, c'est le "vélo minute", le prolongement des jambes,le piéton qui devient cycliste pour aller plus vite qu'à pied, ou plus loin et tout de suite et exactement à destination, ce peut être le vélo du touriste.

Autres systèmes, autres villes

Berlin

La système "call a bike" fonctionne par appel, avec débit sur la carte bancaire. Le grand avantage : on peut prendre le vélo n'importe où, et surtout le laisser n'importe où ! Il n'a ya pas de station aménagé, on gare le vélo dans la rue, il y a donc des vélos éparpillés dans la ville.

Sienne

Utiliser des vélos "jetables" comme le font les loueurs de Sienne par exemple. De très basse valeur et peints dans des couleurs criardes, on peut les abandonner n'importe où et ils reviennent pratiquement toujours chez le loueur.

Rome

Avec 19 stations pour 200 vélos, Rome teste le vélo en libre-service. Les vélos pourront être retirés des bornes au moyen de cartes électroniques obtenues dans les points d'informations touristiques (caution 30 € ). L'utilisation est gratuite pendant la première demi-heure. La seconde demi-heure coûte 1 €, la troisième 2 €. L'utilisation est limitée à un maximum de quatre heures. Les bicyclettes, dotées de sept vitesses et d'un panier à l'avant, ne sont pas disponisbles la nuite, le service n'étant ouvert que de 7h à 23h. (Source : Ville & vélo, journal du Club des villes et territoires cyclables, numéro 36, nov-déc 2008).

Florence

Il y a 10 ans environ, il y avait l'opération "1001 vélos". Donc beaucoup de vélos, à un prix négligeable (qu'ils avaient pourtant négligé de me facturer). Et pourtant, ça ne marchait pas: l'entretien était déplorable (difficile de trouver un vélo utilisable), la signalisation était nulle (la plupart étaient planqués au fond de parkings souterrains et personne n'était au courant), le service absent (le gardien du parking, chargé de fournir les vélos, n'avait même pas de quoi règler la selle ou gonfler les pneus).

"Le mille e una bici" existe encore, mais il semble avoir pas mal changé. Ce service "1001 vélos" comporte 200 vélos..

Santander

En 2006 les vélos municipaux de Santander étaient franchement décevants. Les horaires très limités, des vélos à une seule vitesse alors que la ville a quelques pentes assez raides), la taille inadaptée quand on est grand. Et cela dans une ville un peu saturée de voitures qui roulent vite. Au final, ça permet de faire un petit tour de la plage, mais pas réellement de servir de moyen de transport. Par contre, le vélo est visible et cela donne envie de l'utiliser

En 2009, il semble que ce service expérimental ait cessé, car il y a maintenant 150 vélos installés par JC.Decaux (nom commercial TusBic), depuis octobre 2008, service gratuit jusqu'à octobre 2009.
http://www.tusbic.es/

Barça et Séville
Il faut citer des expériences méconnues, en dehors des grosses opérations de Barça et de Séville : de toutes petites villes (10-30 000 habitants) ont mis en place des systèmes "rustiques" dans toutes les régions espagnoles... On retrouve toutes ces infos dans l'excellent guide de l'IDAE (équivalent de l'ADEME) en espagnol intitulé :
Guía metodológica para la implantación de sistemas de bicicletas públicas en España.118 p.; 23 cm; Madrid, 2007
Versión impresa: 25.00 € (IVA Incluido) mais téléchargeable en pdf sur son site à l'adresse suivante :
http://www.idae.es/index.php/mod.documentos/mem.descarga?file=/documentos_Guia_Bicicletas_8367007d.pdf (Source : forum discussion Fubicy)

 

Une étude de la Fubicy

http://fubicy.org/article.php3?id_article=45

 

L'avis des experts

Les systèmes VLS répondent à un certain type de demandes et ont participé par leur ampleur et l'ergonomie du service à booster la pratique du vélo et remettre en selle des gens dont le derrière ne l'avait plus vu depuis pas mal de temps... Le phénomène est donc extrêmement intéressant, c'est une évidence. Toutefois, la "machinerie" des très grandes entreprises, ne tient que peu d'égard des projets existants développés pendant de longues années notamment par les associations adhérentes à la FUB dans toutes les villes où des vélostations dites "humanisées" fonctionnent au quotidien. Il arrive même que le VLS "tout automatique" conduisent les "petites" associations locales à des difficultés financières, les élus considérant... qu'ils ont déjà fait beaucoup pour le vélo !

Bref, cette situation nous préoccupe pas mal parce que nous avons été et sommes encore, quasiment tous nés du milieu associatif avec sa capacité à mobiliser, innover, réagir et lutter contre des projets sur certains points critiquables. Smoove a donc développé des solutions de VLS qui ont quasi tout de l'ergonomie Decaux (pour ne pas le citer) mais qui sont à des coûts incomparables, une simplicité à l'échelle du vélo, et une très grande rapidité de mise en oeuvre. J'insiste notamment sur la pertinence du système "Smoove Box", basé sur la gestion automatique de clés de cadenas de vélos, permettant à n'importe quelle vélostation d"évoluer vers un système VLS avec une transition très graduelle. Implanté sur Montpellier depuis plus d'un an et demi (cette fois-ci par l'opérateur de transport), ce système nommé "Vélomagg" a fait ses preuves.

Ce système semble particulièrement adapté à des villes, petites ou moyennes, des gares ou des pôles d'échange, des zones d'activités ou même de grandes entreprises afin de rendre encore plus performante la gestion des transactions de location, permettant en un temps éclair de proposer une multiplication de vélostations communicantes en mode VLS, tout en maintenant le rôle des associations gestionnaires de services vélo. S'adaptant sur tout type de vélos ou de VAE, incluant une solution logicielle intégrée permettant de gérer les abonnements, les contrats, le suivi, c'est un outil tout à fait accessible.

C'est pourquoi, je souhaitais vous proposer d'écrire un article à destination de vos adhérents pouvant si vous le désirez s'insérer dans le prochain vélocité. Vous pouvez obtenir plus d'info sur notre site internet (en création): www.smoove.fr

Laurent MERCAT - Directeur
Smoove - facilite la mobilité durable
912 rue de la Croix Verte - 34198 MONTPELLIER Cedex 5 - FRANCE
Téléphone.: +33 (0)4 81 916 816 / fax: + 33 (0)4 81 916 817
Mobile: +33 (0)6 07 03 44 47 - l.mercat@smoove.fr - www.smoove.fr
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