Suisse Mobilservice (janvier 2005)
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Contenu: 1. Les impacts du trafic coûtent 5 milliards par année 2. La répartition modale en Suisse 3. Gestion de la Mobilité: colloque du 17 janvier 2005, à Vienne 4. Nouvelle brochure: Rouler à vélo vivement recommandé 5. Auto-partage : bilan d'une expérience menée à l'échelle européenne 6. Importance du trafic lent dans la politique du trafic d'agglomération 7. Colloque « mobilité du 3e âge » - Introduction et échange d'expériences 8. Mobilité douce en montagne 9. Coup d'envoi du projet « SuisseMobile »
1. Les impacts du trafic coûtent 5 milliards par année
Le montant total des coûts pour l'environnement et des coûts des accidents du trafic routier et ferroviaire qui ne sont pas pris en charge par les usagers des transports s'élève à environ cinq milliards de francs par année. C'est l'un des résultats des dernières évaluations conduites par l'Office fédéral du développement territorial (ARE). Les calculs sont prudents et incomplets, par conséquent, les hypothèses retenues sous-estiment les coûts réels. Il ressort de ces études que le trafic routier est à l'origine de la majeure partie des coûts externes. Si la route représente des prestations de transports nettement plus grandes que le rail, il génère, par contre, des avantages externes minimes.2. La répartition modale en Suisse
Comment s'établit la répartition entre les différents modes de transport, en fonction des distances parcourues et des différences entre ville et campagne ? Que signifie la répartition modale dans un système de mobilité durable ? Telles sont les questions que cherche à cerner une récente étude de l'ARE, fondée sur le Microrecensement 2000 qui passe au crible les comportements de la population en matière de transports en Suisse. L'étude montre notamment que dans de nombreuses villes et agglomérations, il existe encore un grand potentiel pour infléchir la répartition modale en faveur des transports publics et de la mobilité douce.3. Gestion de la Mobilité: colloque du 17 janvier 2005, à Vienne
L'extension des réseaux routiers se heurte à des résistances populaires de plus en plus importantes, du fait de ses coûts matériels et en termes d'impact sur l'environnement. Le développement des infrastructures routières s'inscrit donc, aujourd'hui, impérativement, dans des considérations de développement durable. La gestion de la mobilité constitue, à cet égard, un outil incontournable qui a fait l'objet d'un colloque organisé à Vienne le 17 janvier. Au cours de cette journée, l'état de la recherche autrichienne et européenne en la matière, a été présentée à un large public. Nous vous présentons ici, un choix de rapports d'intervention. (sources disponibles qu'en allemand)4. Nouvelle brochure: Rouler à vélo vivement recommandé
La brochure publiée par CI Vélo Suisse, sous le titre « Rouler à vélo vivement recommandé », s'adresse à un public pas ou peu acquis au sport. Elle montre comment la pratique du vélo peut aisément être intégrée à la vie quotidienne et devenir un mode de transport privilégié pour aller au travail comme sur le chemin des loisirs. Réalisée en 1999, en collaboration avec l'Office fédéral de la santé publique et l'Office fédéral du sport, cette publication a subi un lifting et est désormais à nouveau disponible en français, allemand et italien. Un poster promotionnel peut également être commandé auprès de Vélo Suisse.5. Auto-partage : bilan d'une expérience menée à l'échelle européenne
La conférence organisée par Mobility services for urban sustainability (MOSES) les 27 et 28 janvier 2005, à Bruxelles, a clôt une campagne d'envergure, menée durant plus de trois ans, dans plusieurs pays d'Europe, pour promouvoir le développement du car-sharing. Les intervenants ont abordé de nombreux thèmes latéraux, comme celui de la ré-appropriation de l'espace public dans les villes, et les moyens de parvenir au transfert modal. Les exemples pratiques évoqués démontrent le potentiel, mais aussi les limites de l'auto-partage. Parmi les 130 représentants de 21 pays, figuraient notamment des responsables des Transports Publics Genevois et de Mobility, les premiers dressant un état de situation comparatif entre Genève et Zürich, tout à fait intéressant. (les rapports d'intervention sont en anglais)6. Importance du trafic lent dans la politique du trafic d'agglomération
En marge du lunch d'information du groupe parlementaire « trafic lent », du 29 septembre 2004, M. R. Dieterle, Directeur de l'OFROU, M. G. Tobler, de l'ARE et M : E. Linder du Service des communes et de l'aménagement du territoire du canton de Berne, sont intervenus sur la question du rôle du trafic lent dans la politique du trafic d'agglomération. L'un des objectifs déclarés du DETEC est d'augmenter la part de la locomotion douce dans l'ensemble du trafic routier. Les questions soulevées par les rapports d'intervention sont particulièrement pertinentes dans le contexte de la récente approbation populaire de la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons.7. Colloque « mobilité du 3e âge » - Introduction et échange d'expériences
A la veille du colloque « Mobilität im Alter » (mobilité du 3e âge), se tiendra, à Thoune, une manifestation sur la politique en vigueur par rapport aux personnes âgées, avec une attention spécifique accordée à la question de
la mobilité. Parmi d'autres thèmes, sera présenté l'exemple des villes participant au projet Interreg « Via Nova - Healthy Mobility and Intelligent Intermodality in Alpine Areas ». Suite aux interventions, qui servent d'entrée en matière au colloque du lendemain, les participants sont conviés à un apéritif et à un échange de vues à l'Hôtel de Ville de Thoune (sources disponibles qu'en allemand)8. Mobilité douce en montagne
A l'étranger, la Suisse fait figure d'élève modèle, avec sa politique de protection des régions alpines contre le trafic de transit. Toutefois, lorsque l'on regarde la situation de plus près, force est de constater que les résultats sont différenciés et que l'impulsion est du côté germanique. A l'exemple de l'Autriche, plusieurs stations suisses alémaniques se sont mobilisées pour promouvoir la mobilité douce dans les stations touristiques de montagne, notamment au sein de l'association GAST. La Suisse romande et la France entament une réflexion sur le sujet, comme en témoignent les études que nous présentons ci-après.9. Coup d'envoi du projet « SuisseMobile »
La fondation «La Suisse à vélo» et la Conférence de l'instance responsable de SuisseMobile ont approuvé la mise en oeuvre du projet SwissMobile. Le concept renvoie à un projet global de prestations de loisirs qui se fonde sur une complémentarité des transports. En tant que partenaires, Suisse Tourisme et les CFF poursuivront le développement de «MobilNet», permettant de communiquer ces offres par Internet. Dans quelques années, la Suisse pourra ainsi présenter un éventail unique d'offres pour les loisirs s'inscrivant dans une perspective de mobilité durable, de respect de l'environnement et de promotion de la santé.Job-ticket
Les administrations et les entreprises investissent souvent beaucoup d'efforts et d'argent dans les places de parking pour leurs collaborateurs. Le job-ticket offre là une alternative: les employés reçoivent un abonnement à tarif réduit valable auprès des entreprises de transport régionales, ce qui les motive à abandonner la voiture au profit des transports publics. L'administration ou l'entreprise renforce son image et ses collaborateurs n'arrivent plus au travail en étant stressés.
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