L'obésité - un fléau (mise à jour 15 oct 2012)

"Celui-ci fonctionne avec le gras et économise de l'argent, celui-là fonctionne avec de l'argent et te rend gras."

LES VILLES « vélos» se marient, aujourd'hui, avec les villes « santé ». Dans la corbeille : une batterie d'études scientifiques évaluant l'impact d'une pratique régulière de la bicyclette sur le coeur, le surpoids, le diabète... C'est donc une alliance inédite que signe ce matin le Club des villes cyclables - 780 communes engagées en faveur du vélo - et le réseau santé Epode* - dix villes où des programmes offensifs de prévention du surpoids sont lancés avec succès depuis 2004.

Promouvoir le vélo contre l'obésité: deux réseaux de villes s'unissent
© AFP.28-05 17:04:41
Deux réseaux de villes ont décidé de s'unir pour faire la promotion du vélo urbain, l'un des instruments efficaces pour lutter contre l'obésité qui commence à toucher de façon inquiétante la population française, notamment les enfants.
"Si l'obésité continue de se propager, l'essentiel des améliorations observées depuis quelques décennies sur la santé des personnes de plus de 50 ans serait annulé par les conséquences du surpoids", soulignent les promoteurs de cette campagne, le Club des villes cyclables, le réseau Epode (Ensemble, prévenons l'obésité des enfants) et la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) dimanche dans un communiqué.

15% des enfants sont aujourd'hui obèses ou en surpoids, et près des deux-tiers le resteront à l'âge adulte, rappellent ces associations.
Encourager la pratique du vélo en ville ne coûte pas très cher et peut rapporter gros, estiment-elles. Les déplacements à vélo ne représentent en effet que 3% de l'ensemble de nos trajets quotidiens. Porter cette part à 10% à l'horizon 2010 permettrait de diminuer de 5% les dépenses de santé, soit une économie de 9 milliards d'euros par an, selon les estimations des promoteurs du vélo urbain.

Or une politique vraiment efficace de promotion du vélo en ville, passant notamment par des emplacements de stationnement, des pistes cyclables ou une complémentarité réelle avec les transports collectifs (intermodalité vélo / TC), ne coûterait à l'échelon national que 500 millions d'euros, estiment ces associations.

De son côté, la FUBicy lance un manifeste, "A vélo, c'est la santé - 10% de déplacements à vélo en 2010, c'est possible", et un jeu-concours pour sensibiliser le grand public.

Le livre vert de la Commission européenne sur l'obésité déc. 2005 (document pdf )

V.6.1. S'attaquer aux environnements favorisant l'obésité.
L'activité physique peut faire partie de la routine quotidienne (par exemple, marcher ou pédaler jusqu'à l'école ou jusqu'au travail au lieu d'utiliser un moyen de transport motorisé). Les politiques des transports et de l'aménagement urbain peuvent garantir la commodité et la sécurité des déplacements à pied, à vélo et d'autres formes d'exercice et se pencher sur les modes de transport non motorisés. La mise à disposition pour les piétons et les cyclistes de sentiers sûrs vers les écoles pourrait être une solution pour contrer la tendance préoccupante aux excès de poids et à l'obésité chez les enfants.

Questions auxquelles les participants sont invités à répondre:

Notre réponse :

 

 

Retour à la page d'accueil

Toutes les pages (textes et images) de ce site sont protégées par copyright ©
Aucune reproduction n'est autorisée sans permission. Nous contacter

Ce site est le fruit d'un travail entièrement bénévole depuis 2004.
S
outenez-nous en faisant un don. Même modeste, il nous aidera à rester autonome. Merci !