Bicycode - le marquage (ou gravage) anti-perte (anti-vol) du vélo (mise à jour 3 novembre 2016 )

Prochaines actions de marquage :

21 mai 2016 : 2 TER avenue Jean Casale de 10 h à 12 h
22 mai 2016 : Place du Cerf Volant (carrefour rue du Haras et rue Louis Blériot) de 14 h à 18 h

Information gravage bicycode

Pourquoi faire marquer son vélo ?

Le bicycode (marquage des vélos par code gravé dans le cadre) a été mis en place à l'occasion de la Fête du vélo 2004 par la FUBicy (Fédération française des usagers de la bicyclette). En deux quatre ans, 20 000 vélos ont été marqués en France. Strasbourg, Nantes et Orléans sont les pionnières, d'autres villes s'y mettent....

voir le procédé de marquage

voir l'action "marquage" Conseil Général 78 menée en septembre 2007

A Paris : Stop au vol ! jeudi 19 avril 2007

Déjà 20 000 vélos sont marqués en France. Mais le vol continue à faire obstacle à la pratique de la bicyclette. C’est la raison pour laquelle la FUBicy, en partenariat avec la ville de Paris et l’association Mieux se déplacer à bicyclette, a ouvert six stands de marquage gratuit devant la mairie du IIIe arrondissement, les 13 et 14 avril. Résultat : 881 marquages, dans une ambiance bon enfant. Patientant dans la file qui s’allongeait sous le soleil, on parlait... vélo ! La marque, la taille des roues, le moment où on l’utilise, les voyages qu’on a faits avec, là où on le répare, là où il dort... Avant le tatouage du véhicule, tenu serré contre une barrière, comme une brebis, mais plus sage. Marqué, gravé plutôt, d’un numéro qui permet, en cas de séparation, de retrouver, via un fichier Internet, le désespéré propriétaire. Un type a longé la foule à rollers, étranger aux préoccupations vélocipédiques. L’air de dire que lui, pour qu’on lui pique son moyen de transport...source : Politis

Comment cela se passe ?

Ci après, journée marquage à Paris par l'association MDB (Mieux se déplacer à bicyclette) lors de la Bourse aux vélos, devant la Mairie du 14e arrondissement, le samedi 7 octobre 2006. Merci à Pierre Toulouse et à Kiki Lambert pour leur gentil accueil et les explications... voir la page explicative avec toutes les photos

Dans la presse

http://www.20minutes.fr/articles/2006/06/02/Strasbourg_Difficile_de_chiffrer_les_velos_voles.php

Selon un article paru dans Le Figaro du 22 mai, «entre 100 et 300 vélos disparaîtraient chaque semaine» à Strasbourg. Un chiffre « démentiel et complètement faux » selon Pascal Lalle, directeur départemental de la sécurité publique. « Nous enregistrons en moyenne vingt plaintes par semaine», avance le responsable. Mais pour Frédéric Bassetti, chargé de mission à la fédération des usagers de la bicyclette, « la police, dépitée devant les vols, privilégie les mains courantes aux plaintes ». La solution résiderait alors en partie dans le marquage. « Le taux de restitution des vélos volés marqués est de 35 % contre 2 % pour les vélos non marqués », déclare Jean Chaumien, président du Comité d'action deux-roues du Bas-Rhin (CADR 67). A. M. © 2006 20 minutes


26.05.2006
PROTECTION ET IDENTIFICATION DIFFICILES
Bicyclettes : Plus d'un vol par jour à Dijon
Beaucoup de vélos non identifiés finissent leur course au service des objets trouvés

Plus de mille vélos sont dérobés chaque jour en France. Dijon n'échappe pas au phénomène.

La bicyclette occupe une place de tête dans le peloton des objets volés. Chaque année, pas moins de 400 000 vélos sont dérobés en France. Soit plus de 1 000 par jour ! Le phénomène touche au total 6 % des cyclistes, avec des conséquences directes sur la pratique : 22 % des victimes renoncent à remonter en selle et abandonnent tout bonnement un mode de déplacement urbain qui a pourtant retrouvé des adeptes, à la faveur des préoccupations environnementales.
Ces tendances mesurées par une récente étude conduite par l'institut fédératif de recherches sur les économies et sociétés industrielles au CNRS, n'épargnent pas la Côte-d'Or. Difficile de livrer des chiffres précis, parce que le dépôt de plainte n'est pas systématique, mais rien que sur la circonscription de police de Dijon, on recense plus d'un vol par jour.

Vélos de valeur
« Si la victime le signale à nos services, nous essayons de tirer un maximum d'éléments nous permettant d'identifier la bicyclette », explique le commissaire principal Stéphane Lacour, chef du service de sécurité de proximité.
Problème : excepté sur des vélos de valeur ou équipés d'une pièce particulière, ces moyens d'identification restent très limités. D'où l'intérêt d'apposer une « plaque de propriété » ou d'ajouter un « élément personnel ». Sans oublier de « sécuriser » sa bicyclette au maximum, à titre préventif : « Ne pas le laisser dans des endroits isolés, l'attacher correctement avec un système solide. »
Lorsqu'un vélo est ramassé sur la voie publique et que les forces de l'ordre n'ont aucun moyen de remonter jusqu'à son propriétaire, il rejoint les collections des objets trouvés. En cas de vol, on peut donc entamer deux démarches, l'une auprès de la place Suquet, au cas où des interpellations pourraient coïncider avec l'infraction, l'autre auprès du service municipal de la rue Chancelier-de-l'Hospital, qui a vu rentrer une trentaine de bicyclettes depuis le début de l'année.
Le vol de caves étant également assez fréquent, le commissaire Lacour rappelle que les vélos qui y sont entreposés sont très prisés. Mieux vaut donc les immobiliser, y compris à l'intérieur des sous-sols et des garages.

« Acheter pas trop cher »
Des incidences sur le comportement de la clientèle ? « Il est vrai que beaucoup de gens aimeraient posséder un beau vélo, comme on a une belle voiture, mais par crainte du vol, ils préfèrent acheter pas trop cher », observe Thierry Amiot, de Dijon Cycles. Pour un vélo utilitaire, l'enveloppe moyenne varie entre 200 et 300 euros. Après un vol, le cycliste se rabat quelquefois sur une occasion. Ce qui ne met pas forcément à l'abri : d'après l'enquête nationale révélée ces jours derniers, 35 % des vélos volés ont plus de cinq ans !
« L'idéal, c'est de poser deux ou trois antivols et d'attacher le vélo à un poteau pour retarder le vol », indique le commerçant, pour qui le marquage ne constitue pas la panacée. Un marquage recommandé en revanche par Ensemble à vélo dans l'agglomération dijonnaise (EVAD), à l'image de sa fédération, la FUBicy (fédération des usagers de la bicyclette). Forte du relais de ses 133 associations, l'organisation basée à Strasbourg compte développer le Bicycode. Secret ? Des numéros gravés sur la partie fixe du vélo, un code personnel, un fichier des propriétaires.
Sur Dijon, l'expérience a démarré « très doucement », note Alain Le Breton, secrétaire d'EVAD. Elle devrait monter en puissance cette année auprès des quelque 250 membres de l'association, avec l'appui technique du centre d'aide par le travail (CAT) de Quetigny, où est installée une machine à graver.
Jusqu'à présent, EVAD, qui conseille par ailleurs les antivols en forme de U, « beaucoup plus difficiles à casser », s'est surtout attaché à travailler avec le Grand Dijon, pour développer les aménagements tels que les arceaux de stationnement, dont les cyclistes disposent aujourd'hui du boulevard Mansart à la place Grangier, en passant par la place Wilson.
Des cyclistes invités à la Fête du vélo qui aura lieu samedi 3 juin, à Dijon, avec animations, concert et défilé sur le thème du partage. de la rue.
Lauranne VOIRON

© Copyright Le Bien Public

 

Retour à la page d'accueil

Toutes les pages (textes et images) de ce site sont protégées par copyright ©
Aucune reproduction n'est autorisée sans permission. Nous contacter

Ce site est le fruit d'un travail entièrement bénévole depuis 2004.
S
outenez-nous en faisant un don. Même modeste, il nous aidera à rester autonome. Merci !