A vélo au travail ... je le fais !
(mise à jour 6 septembre 2016)

Les Témoignages

De Buc aux Ulis à vélo
Jeudi dernier, 1er novembre 2007, j'ai fait l'essai de faire l'aller retour à Vélo, jusqu' à mon lieu de travail, cad dire Nozay pas loin des Ulis. J'ai vu tous les défauts du trajet, ce qui m'a découragée une bonne fois pour toutes car je tiens à ma peau. C'était un jour férié avec peu de trafic mais je suis revenue intoxiquée par la pollution car la piste cyclable suit souvent la N118. Il y a aussi un passage très dangereux que je ne sais pas éviter. Bref, il n'y a plus qu'à attendre qu'il n'y ait plus d'essence ou que tout le monde applique derechef les consignes de du ministre ou qu'on impose le teletravail ou qu'on inclut le temps de trajet à vélo + la douche dans le temps de travail :-) ... B.B.

De Buc à Jouy-en-Josas à vélo
« Aller au boulot à vélo » : c’était une bonne résolution de l’année 2007. Deux mois après ça tient toujours (au moins 4 jours par semaine) !

Pour quelles raisons ?
Au départ, elles étaient les suivantes :
- pour éviter de prendre la voiture chaque fois que c’est possible : diminution de la consommation de pétrole, de la pollution, des gaz à effet de serre ;
- pour démontrer à mes 3 enfants, par la pratique, qu’il est possible de se déplacer autrement ;
- pour faire un exercice quotidien et conserver une jeunesse à mes poumons d’asthmatique !
Au final, il y en a d’autres que j’avais grandement sous-estimées : pour le plaisir et pour la bonne mine que cela donne !
Mais avant de passer à l’acte, j’ai eu quelques réticences à vaincre : la côte, la circulation, les intempéries.

La côte
J’habite dans le Haut-Buc, près du parc du château et je travaille dans le bas de Jouy-en-Josas, le long de la Bièvre. Au total, 12 km aller-retour et une centaine de mètres de dénivelée. Ce dernier point m’avait fait particulièrement hésité, car monter « la côte des Loges », au retour, m’avait toujours paru totalement au-delà de mes capacités vélocipédiques. En effet, si je suis une fervente adepte de la randonnée pédestre ou à ski, c’est qu’il est relativement facile d’adapter sa forme physique et donc son rythme de marche au relief rencontré : si l’on est fatigué ou si la côte est raide, il suffit de ralentir. A vélo, c’est vrai jusqu’à un certain point, au delà, si l’on ralentit trop, on tombe (j’en ai fait l’expérience !). Jusqu’au jour où un collègue cycliste m’a convaincue par un argumentaire en 3 points :
1) mais non, elle n’est pas si terrible cette côte ;
2) au pire, tu la montes à pied, par le chemin de Tecomah ;
3) essaye au moins une fois !

Ce que je fis ! En fait, les premières fois, je n’essayais même pas, je montais à pied par le chemin de Tecomah, tellement cela me semblait insurmontable. Et puis un jour, je m’y lançais et, au prix d’un essoufflement relativement modeste, je la vainquis avec beaucoup moins de mal que je ne l’avais imaginé !

La circulation
Une autre de mes réticences tenait à la circulation et à la vitesse des véhicules sur cette portion du trajet (surtout à la descente), ce qui me fit chercher un itinéraire alternatif. Je le trouvais sans peine et le “chemin rural de Buc à Jouy“, entre prairies, haies et bois, est source d’un émerveillement quotidien ! J’y salue chaque matin, un cheval, des mésanges, des pies et même de temps à autre un renard. Sur le reste du parcours, la vitesse des véhicules est modeste : zone 30 dans Les Loges, vitesse limitée à 30 dans Jouy. Les passages les plus critiques sont :
- à la sortie de Buc, l’embranchement de la route des Loges sur l’avenue Jean Casale (après le rond-point en haut des Arcades) à l’aller comme au retour ;
- à l’entrée dans Jouy, la traversée de la rue de la Libération, juste avant le passage à niveau, pour emprunter le petit chemin le long de la Bièvre ;
- à l’entrée dans le centre INRA (dans un virage).

Les intempéries
Enfin, je craignais les intempéries et avais peur d’arriver « boueuse » au travail. En deux mois, je n’ai renoncé que deux fois à prendre le vélo en raison d’une pluie battante dès le matin. Une troisième fois, j’ai apprécié d’avoir été prévoyante et d’avoir dans une sacoche un surpantalon à enfiler quand la pluie m’a surprise en arrivant aux Loges. Un petit crachin ne me fait pas renoncer. L’itinéraire n’étant pas boueux (même sur les chemins, après la pluie) je n’arrive pas crottée. Enfin, le désagrément des pantalons tâchés par la graisse de la chaîne a totalement disparu quand mon conjoint l’a fait disparaître derrière un élégant « cache-chaîne » !
Le froid n’est pas un problème. Selon la température, je choisis un gros anorak, ou une simple veste étanche. Les rares matins où le thermomètre est proche de zéro, j’ajoute un surpantalon, une écharpe et je mets une paire de gants fins en polaire et une paire de moufles en peau.
Quant à la nuit, ce n’est pas un problème non plus : mon précieux conjoint (encore lui !) a su me trouver un éclairage puissant (censé durer 150 h) à l’avant et à l’arrière. Un gilet jaune fluo et un écarteur réfléchissant complètent le tout.

Et les inconvénients, me direz-vous ?
Il doit bien y en avoir ? Certes. Ainsi, la première fois où je suis venue à vélo, j’ai reçu en début d’après-midi, un coup de fil du lycée de ma fille qui m’annonçait qu’elle avait une gastro et que je devais venir la chercher ! L’urgence était relative, et j’ai eu le temps de rentrer chez moi, pour y prendre la voiture. Après réflexion, je me suis dit que de nombreux parents travaillaient à plus de 30 mn des établissements scolaires de leurs enfants. Il m’a juste fallu un peu de temps pour intégrer mes nouveaux temps de transport : 20 mn aller et 30 mn retour, au lieu de 10 mn en voiture.

Une intempérie bien plus gênante que la pluie et à laquelle je n’avais pas pensé, est le vent. De côté, ses rafales sont déstabilisantes et de face, à la montée, j’arrive exténuée à la maison. Là, je ne vois pas quelle peut être la parade, mais heureusement, ce n’est pas trop fréquent…

Enfin, j’ai eu du mal à gérer « mes problèmes de sac à main », car au début, je mettais clés de maison, clés d’antivol, portefeuille, chéquier et badge professionnel dans un petit sac à dos, mais je devais retransférer le tout dans mon sac à main quand je ressortais le soir où quand je prenais la voiture. En général, j’oubliais toujours quelque chose. Et puis un sac à dos n’est pas commode pour transporter des documents, un journal, etc… Je me suis donc équipée de 2 magnifiques sacoches étanches qui restent à demeure sur mon vélo, et qui accueillent mon sac à main, mes documents, mon surpantalon, une écharpe, etc…

Description détaillée de l’itinéraire
Je n’emprunte pas le même chemin à l’aller et au retour en raison de la raideur de la côte et de l’absence d’éclairage sur le chemin rural de Buc à Jouy et le chemin le long de la Bièvre, que je n’emprunte donc qu’à l’aller (ci-dessous, les parties qui diffèrent sont en italiques).

Itinéraire Aller : ~ 20 mn
Piste cyclable le long du Parc du château _ rond-point en haut des Arcades _ à droite avenue Jean Casale (D938) et immédiatement à gauche Route des Loges (D120) _ rue de Buc _ Eglise des Loges _ descente (raide) à gauche dans la rue du Petit Jouy _ à droite, en face de la Maison forestière (avant la gare du Petit Jouy), chemin rural de Buc à Jouy _ Route des Loges _ traversée de la Rue de la Libération juste avant le passage à niveau et petit chemin entre la Bièvre et la voie ferrée jusqu’au parking du centre de Jouy _ traversée de la voie ferrée par la rue Oberkampf au niveau de la Mairie de Jouy _ à droite rue Jean-Jaurès _ à gauche dans le centre INRA

Itinéraire Retour : ~ 30 mn
Sortie du centre INRA _ à droite rue Jean-Jaurès jusqu’au rond-point avant le passage à niveau Rue de la Libération _ traversée de la voie ferrée _ montée de la « côte des Loges » par la Route des Loges _ à droite dans la Grand Rue _ Eglise des Loges _ rue de Buc _ Route des Loges (D120) _ à droite avenue Jean Casale (D938) _ à gauche au rond-point en haut des Arcades _ à droite Piste cyclable le long du Parc du château.

En conclusion, il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients à faire le trajet en vélo et je me demande tout simplement pourquoi je n’ai pas essayé plus tôt. Merci à VeloBuc de m’y avoir encouragée ! A votre tour, n’hésitez plus ! D.C. (message du 1er mars 2007)


De Buc à Paris Porte Brancion à vélo

Depuis 1 an je fais les trajets Buc Paris - Porte Brancion à vélo pour aller au travail. 2 à 3 fois par semaine en alternance avec les autres moyens de transport et le télétravail.

L'itinéraire (19.5 km)

L'achèvement de la liaison du tramway entre Vélizy et Chatillon, et le réaménagement des chaussées voisines a libéré une piste mixte piétons vélo jusqu'à Meudon, des bandes cyclables permettant de contourner l'hopital Béclere par l'ouest pour revenir au plus près de l'axe du tramway et emprunter des contre-allées soit dans le sens des véhicules soit en double sens cyclable.

Ensuite la partie de la coulée verte entre la gare de Chatillon Montrouge et la porte Brancion permet de rejoindre directement le parking de mon lieu de travail.

Réalisé occasionnellement à bicyclette standard, ce parcours l'est régulièrement désormais régulièrement à l'aide d'un VAE à moteur dans le pédalier dont l'autonomie permet de réaliser un à deux aller-retours complets sans avoir besoin de recharger la batterie. Un peu plus de 7000 kilomètres depuis décembre 2014.

De Buc aller à l'église des Loges en empruntant la piste double puis le double sens cyclable et tourner à gauche pour rejoindre la gare du petit Jouy. S'insérer dans la circulation pour franchir le tunnel et la piste située à gauche avant de franchir le dernier carrefour.

Remonter la piste jusqu'au carrefour suivant pour emprunter la piste en sens unique située à droite.

Juste avant de passer sous les voies de l'A86 tourner à droite et franchir des blocs filtrants pour s'engager sur une piste double sens ouverte à la circulation des cyclomoteurs et qui conduit à Jouy Les Metz.

Juste à la fin de la piste tourner en épingle sur une piste stabilisée à gauche permettant de passer au dessus des voies de l'A86 et conduisant dans la zone résidentielle de Velizy.

Longer les garages (rue de Bretagne) jusqu'au complexe sportif et scolaire et tourner à gauche dans la rue de la Division Leclerc.

Prendre à droit l'avenue de Savoie et traverser les passages piétons pour rejoindre la caserne de pompiers de Velizy située à l'intersection de l'avenue Richard Wagner et l'avenue Louis Breguet.

Cheminer par le trottoir mixte le long de l'avenue Breguet jusqu'à rejoindre la station de Tramway de l'Onde et ensuite rejoindre au mieux la piste mixte qui démarre plus loin. (le cheminement n'est pas totalement simple).

Suivre le tramway tout au long, la piste passant du coté gauche au coté droit en respectant les feux piétons cyclistes infranchissables aux heures de pointes sans précaution.

L'avenue Bréguet débouche dans l'avenue de l'Europe et conduit à l'avenue Morane Saulnier. Franchir par le pont commun avec le tram les voies de la N118 et pénétrer dans les hauts de Meudon en suivant d'abord la piste récupérée de l'autre coté des voies de tramway. et que l'on suit jusqu'au bout : intersection de la rue Maskeret Batia et de l'avenue de Villacoublay. Suivre au mieux la rue de la porte de Triviaux (en modérateur de trafic, avec parfois des automobilistes qui klaxonnent).

Rejoindre la bande cyclable de la rue de Triviaux et la suivre jusqu'au carrefour avec la rue des Carnets et la D130 que l'on remonte jusqu'à rejoindre la contre allée qui double l'avenue du Général de Gaulle.

Suivre le tram vers Chatillon, en restant sur le cheminement rive gauche (avenue de Verdun) jsuqu'à mi pente, carrefour avec la D68 et passer dans la contre allée située à droite de l'avenue de Verdun qui devient ensuite avenue de Paris.

A la gare de Chatillon rejoindre la coulée verte. (le long et en contrebas des voies de chemin de fer), jusqu'à rejoindre l'avenue Ernest Laval que l'on prend à gauche. Au rond point s'engager dans la rue Jean Bleuzen ou Marcel Martinie pour rejoindre les abords de Paris.

19,5 kms dont 16 sur des voies cyclistes, parcourues en 50 minutes environ (entre 45 et 55 selon le choix du mode d'assistance).

Un calcul économique réalisé avec le simulateur de l'ECF permet de voir combien rapport le changement de mode de déplacement pour un mode actif.

Les 3600 kilomètres annuels transférés de la moto 6 litres aux 100 km à 1.3 euro le litre vers le VAE; 570 Wh aux 100 km à 0.142 euro le KWh, font économiser de l'argent et permettent ainsi de contribuer à l'amortissement du vélo.

Coté santé il y a réelle redynamisation, meilleure gestion du stress, meilleure récupération, meilleur tonus et qualité de vie.

La seule question qu'on se pose est "pourquoi ne l'ai je pas fait plus tôt".

Les précautions : port du casque, des gants, des vêtements robustes, respirants, chauds, étanches l'hiver et respirant l'été.

Tous les équipements obligatoires sont réellement indispensables. L'éclairage en particulier, pas nécessaire de flasher les rétines en face, ayez un phare puissant et bien réglé et une bonne sonnette à deux tons. Portez un vêtement fluo et réflechissant (obligatoire de nuit hors agglomération). Autant de dispositifs de prix modiques pouvant améliorer votre visibilité vis à vis des autres usagers.

Votre vitesse moyenne va être plus élevée, alors anticipez les réactions des autres usagers. Soyez vigilants, calmes et laissez le passage aux autres, et notamment aux piétons, vous n'êtes plus pressé(e), vous avez l'assistance qui permet sans effort la relance. La force est avec vous :-) - D.D.

De Paris à Saint-Ouen à vélo

Depuis 2 semaines 1/2 je fais les trajets Paris <-> St Ouen à vélo pour aller au travail. La sécurité à vélo ne m'est jamais apparu aussi vitale (au sens propre). Voici ce qui est à mon avis le plus important pour circuler à vélo dans Paris avec les meilleures conditions de sécurité et dans l'ordre de priorité:
1) une grande prudence
2) le respect du code de la route
3) des freins efficaces
4) les mains prêtes à freiner
5) une forte voix et une sonnette très puissante
6) des bandes fluo et des vêtements voyants
7) un éclairage efficace
8) des gants
9) un casque

En cause: les bandes cyclables sur les trottoirs et le non respect du code de la route par tous les usagers (piétons, cyclistes, automobilistes, livreurs). G.C. (message du 8 décembre 2007)

 

Vélo - boulot en chiffres

Environ 2% des trajets domicile-travail sont effectués à vélo, le chiffre datant de 1994. Pour connaître les chiffres plus récents au niveau national, il faudra attendre les résultats de l'enquête qui commence en mai 2007. C'était 9% en 1959, 4% en 1982)

Plus précisément:
6% si le travail est à moins de 3 km (la distance moyenne pour les cyclistes est de 4,5 km)
0,7% en Ile-de-France en 1991,
0,7% à Lyon en 1995
1,8% à Bordeaux en 1998
4,8% à Strasbourg en 1997

Source : Francis Papon, ICPC,INRETS/DEST/EEM/HEGEL,
Researcher at the Department of Transport Economics and Sociology at the French National Institute for Transport and Safety Research
INRETS, 2, avenue du General Malleret-Joinville, 94114 Arcueil Cedex, France

 

 

 

Retour à la page d'accueil

Toutes les pages (textes et images) de ce site sont protégées par copyright ©
Aucune reproduction n'est autorisée sans permission. Nous contacter

Ce site est le fruit d'un travail entièrement bénévole depuis 2004.
S
outenez-nous en faisant un don. Même modeste, il nous aidera à rester autonome. Merci !